Skoči na glavni sadržaj

Izvorni znanstveni članak

UNE PROPOBITION POUR L'ATTRIBUTION A BELLEGAMBE

Grgo Gamulin ; Sveučilište u Zagrebu


Puni tekst: hrvatski pdf 13.401 Kb

str. 53-54

preuzimanja: 203

citiraj


Sažetak

Dans son livre XII sur la peinture ancienne hollandaise (Die altniederlandische Malerei) Max Friedlander ecrit sur ce peintre en provenance de Douai: Warm wir das bewunderswert solida und zuverliissige Buch, das Dehaines uber Bellegambe geschrieben hat, durcharbeiten, staunen wir Ober die Flille und Mannigfaltigkeit der Aufgeben, die diesem Meister zufielen. Er war eben in Douai der einzige, und alles wurde ihm anvertraut, alles von ihm verlangt. Fast sieht es so aus, ais ob Tafelbilder nur ausnahmsweise in seiner Werkstatte ausgefOhrt seien. Bauwerk, Kirchenmobel, Rahmen, Tapisserie, Stickerei der kirchlichen Gewander, auf alles richtete sich der Maler mit Entworfen ein.« C'est deja pour cette raison que Bellegambe peut venir en consideration comme auteur de cet »objet« ecclesiastique insolite: c'est une double, tout a fait identique figure de »Saint Pierre sur le trone« et qui est peinte sur les deux cotes de la table en bois perforee (1760x876) On y voit une richement prolixe perforation d'un arriere-plan gotique diaphane, et I'objet meme a ete surement destinć a etre place sur un emplacement a part dans I'eglise (peut-etre pour la barriere de choeur) ou il pouvait etre vu de les deux cotes. Dans la Galerie de Strossmayer cette oeuvre interessante est entree a titra de donation de la part de Ante Topić, avec une attribution generale a l'ecole d'Avignon du 15-eme siecle. Elle appartiendra, cependant, sans aucun doute au Nord de la France, et elle eut son origine a la moitie du 16-eme siecle, et precisement dans I'atelier de Jean Bellegambe a Douai. Malheureusement, nous ne sommes pas a meme de consulter la monographie solide et autoritaire sur ce peintre, citee par Friedlander, comme aussi la litterature la plus recente sur ce peintre, mais quelques caracteristiques obsessives de ce peintre de Douai apparaissent manifestement eussi sur notre tableau, de sorte qu'il est impossible de douter de I'atribution a cet auteur. Je dois citer de nouveau Friedlander: Seine Freude am Schmuck, sain Sinn fur Flachendekoration mag ortlicher Uberlieferung entstammen. Gelegentlich trat er in Beruhrung mit den unruhvollen Antwerpener Leben und ging bis zu einem gewissen Grad ein auf die Forderungen an Wirklichkeit, die um 1520 gestellt wurden. Einige seiner spa(eren Werke, besonders die Altare in Arras sowie die beiden Tafeln mit der Legende der hl. Agathe (?) Iassen ein Streben nach raumlicher Realitat und nach drastischer Erzahlung spuren«. Motre »Saint Pierre sur le trone appartient, parait-il, a une epoque anterieure, precisement a cause de ce manque du sentiment pour I'espace mais en revanche il accuse une inclination marquee pour la decoration de la surface. D'ailleurs, quelques caracteristiques ostensibles de Bellegambe sont manlfestement presentes sur cet objet ecclesiastique zagrebois. II s'agit surtout de cette obsession a decorer la surface, qui est visible precisement non seulement sur le manteau de S. Pierre (I'or jete sur le rouge-obscur) mais aussi sur I'architecture. Les reliefs d'arabesques figurant sur le trone sont tout a fait adequats avec le triptique qui se trovve dans le Musee a Lille ( »Triptique de Marchiennes.) provenant de la deuxieme decade du 16-eme siecle, et naturellement ailleurs aussi. Encore une obsession de notre maitre, c'est le maniement complique avec I'architecture, naturellement gothique tardive, melangee avec des elements de Renaissance. A part est-il caracteristique le placement des figures dans I'architecture decorative du trone, tout a fait comme dans le cas du tableau zagrebois: ainsi sur le triptique mentionne de Lille, sur le polyptique Conception immaculee au Musee a Douai, sur I'autel a Metropolitan Museum a New York, et surtout sur la Notre Darne la Protectrice du Musee a Douai (»Maria mit
Schutzmantel«) ou I'architecture gothique de I'arriere-plan du trone rappelle manifestement celle qu'on voit a Zagreb. Le troisieme motif ostensible qui figure sur les tableaux de Bellegambe est visible lui aussi sur le notre: c'est sont les objets metalliques lourds qu'il iplace frequemment dans les mains de ses personnages figurant sur ses tableaux, ainsi les croix, les botons metalliques (Krummstab) et les armes. Quant a notre tableau, c'est une croix metallique lourde, aux bouts decoratifs qu'on voit aussi ailleurs sur les tableaux de Bellegambe tandis que dans la main gauche S. Pierre tient des cles encore plus lourdes et d'une forme insuitee. Ces cles sont precisement enormes et leur forme est singuliem. La figure de S. Pierre a barbe blanche rappelle celle qui se trouve sur le Martyre de S. Pierre a Douai tandis que la tiare est la meme que nous pouvons voir sur la tete du pape figurant sur une des ailes de I'autel a Douai. II n'est pas, naturellement, difficile d'identifier la manlere de Bellegambe a peindre les yeux, la draperie qui est tres souvent brisee d'une manlere eigue, comme aussi maintes autres caracteristiques typiques de ce peintre, sans doute provincial, mais interessant et tres fecond.

Ključne riječi

Hrčak ID:

160293

URI

https://hrcak.srce.hr/160293

Datum izdavanja:

15.12.1983.

Podaci na drugim jezicima: hrvatski engleski

Posjeta: 876 *