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Le village de Muć et sa région dans l’histoire des Croates

Marin Tadin


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Le XIe Centenaire de Branimir (879—1979) rappelle aux Croates: a)
l’arrivée de ce prince à la suprême autorité de l’Etat, au début de 879, et b) la lettre du pape Jean VIII, datée du 10 juin 879, p ar laquelle il re connaît les droits souverains de Branimir, c’est-à-dire proclame l’indépendance de la Croatie d’alors.
Ce Centenaire nous offre l’occasion pour parler, ici, de la région de Mué,
anc1. Zmina, où le prince Branimir possédait une propriété à comparer
avec la ’villa’ classique des Romains. Dans son domaine, Branimir avait
fait ériger, ou embellir, une église qui se trouvait à l'emplacement de
l’actuelle église paroissiale St.-Pierre, à Gornji Muć. Cepedant, les fouilles de la partie non couverte par la nouvelle église sont toujours visibles.
Cette étude est composée de trois parties:
I. Tout d ’abord, on explique le nom actuel de Mué, en le faisant dériver
du mot latin monticellus, probablement p a r l’intermédiaire du vénitien-
-dalmate *montiellus. La première syllabe mont- était prononcée comme mont nasal des Slaves-Croates (VIIe — VIIIe s.) pour devenir, après la dénasalisation (IXe—Xe s.), un mut- du parle r croate (méridional). Ensuiite, il est question de l’histoire de Mué: origine, destruction par les Tatares (XIIIe s.) et par les Turcs (XVIe s.), repeuplement par les Croates (XVIe s.) et par les Vénitiens (XVIIe—XVIIIe s.), dominations étrangères (turque, vénitienne, française-napoléonienne et autrichienne), réformes agraires et cosiales avant et après la Seconde guerre mondiale, etc.
II. La deuxième partie de cette étude concerne les fouilles effectuées à
Gonnji Muć et la découverte de l’insoription de Branimir. Les fondements de l’ancienne église ont été découverts, en 1871, p ar le curé de Meuć, Granić, de même que les trois fragments de Pencedmte (lat.: saeptum) qui sépairait le choeur, ou le presbyteriium, de la nef. Ces fragments réunis porten t fume inscription avec le nom de Branimir et avec la date de 888. Cette inscription, difficile à déchiffrer, a été, après Granić et Ljubié, examinée par Fr. Rački. Celui-ci en a proposé une assez bonne lecture que les autres historiens ont adoptée: [Tempore ducisi BRANIMIRI. ANNOR (um) XPI SACRA DE VIRG(ine) CARNE V T SV(m)PS(it)). S(eu) DCCCLXXX ET V ili. VI Q(ue) INDIC(tione). Au S(eu) de Fr. Rački, M. Barada a substitué S(unt). En 1964, le sacristain de l’église de Muć, Joseph Palinić, a trouvé un quatrième fragment. On peut y lire quelques lettres, en latin, qui appartiennent à la même inscription: NTI SALV(atio) NI TIBIQ(ve). . . Etant donné que le tex te complet de l’inscripition en question n ’est pas encore établi, il n ’est pas possible de préciser le niotm du saint Patron à qui l’église a été consacrée.
III. Dans la dernière partie du présent travail, nous montrons que l’a c tu el Mućko polje n ’est pas autre chose que l’ancienne joupa (župa) croate Zmina (lat.: Smina, Zimina, Cimina), plus ta rd Zmino(-vo) ou Zminje polje (Turcs). Cette région est mentionnée plusieurs fois dans les annales de l'Église de Spliit: 1083, 1103, 1207, 1315, 1397, 1398, 1441, 1682, 1687, 1700 et au temps de D. Farlati (t 1773), historien des Églises illyriennes (Dalmatie, Croatie, Bosnie, Herzégovine, Diodée, Albanie, Serbie, Macédoine et Bulgarie).
Après de nombreuses vicissitudes, Muć et Mućko polje sont, de nos jours, partie intégrante du territoire national croate.

Ključne riječi

Muć; l’histoire des Croates

Hrčak ID:

90149

URI

https://hrcak.srce.hr/90149

Datum izdavanja:

17.3.1980.

Podaci na drugim jezicima: hrvatski latinski

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