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Izvorni znanstveni članak

POUR LOVRO DOBRIČEVIĆ

Grgo Gamulin


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Désirant rattraper le temps perdu, l'auteur n'a toujours pas l'intention de décrire définitivement le profil de Lovro Dobričević, mais uniquement de résumer, éventuellement, certaines recherches effectuées par lui-même et par d'autres spécialistes. Non seulement en ce qui concerne ce peintre, mais aussi à propos de quelques autres maîtres du cercle de Dubrovnik, nos aperçus, de même que nos estimations, ont vraisemblablement vieilli, particulièrement dans le cas de Nikola Božidarević, ainsi que pour Vicko Lovrin. Le manque de raisonnement déductif, partant de la peinture vénitienne et de la vision générale de la peinture du XVes., a causé des lacunes et des retards dans nos jugements. Les trente années de l'activité de Dobričević, dont plus de vingt passées à Dubrovnik, n'ont pu être uniquement remplies par les deux polyptyques connus. Il aurait fallu prêter attention aux concordances stylistiques dans les galeries étrangères, surtout après que Federico Zari, dans la première édition de ses Diaria di lavoro (1971) eut regroupé une importante partie de l'oeuvre du maître anonyme de »l'Annonciation« Ludlow, précisément sur la base de cette oeuvre – « Annonciation« - aujourd'hui dans la collection privée de Luton Hoo près de Londres, oeuvre si proche de la Vierge du polyptyque de Dance à Dubrovnik. L'auteur décrit l'historique de la découverte à partir de Kovač, et souligne l'heureuse intuition de M. Boskovits (1971) (dans « Antichità viva«) qui explique les phases du regroupement de l'oeuvre du »Maître de l'Annonciation Ludlow«. Dans les textes scientifiques du pays, il considère ensuite les intéressantes propositions de V. Đurić (1967) et R. Vujičić (1983) exprimant une certaine réserve quant à l'attribution de la « Vierge de Škrpjel» à Perast, comme de la fresque se trouvant dans la petite église de Savina (vers 1455) . Sur la base de l'analyse stylistique et des oeuvres nouvellement découvertes de Dobričević, il met en doute ces attributions intéressantes mais d'une qualité bien inférieure, ne serait-ce qu'en raison de la nouvelle datation supposée de l'année de naissance de Lovro Dobričević (vers 1420), d 'après le document des archives épiscopales, publié par G. Brajković. Il expose à ce sujet une thèse tout à fait hypothétique quant à l'activité de Matko Junčić dans les Bouches de Kotor après avoir, en principe, accepté la proposition de Bošković en ce qui concerne la collaboration réele de Juncié au polyptyque dominicain de Dubrovnik, daté de 1448: la Vierge, sur cette oeuvre, révèle des concordances expressives avec la »Virge de Škrpjel« peut-être, vraiment, oeuvre de Matko Junčić. A cette époque, Dobrievié avait environ 36 ans, et s'il a tout de même peint la ••Vierge de Skrpjel« (vers 1445), mal dessinée, il avait un peu près 45 ans, donc une grande partie de son oeuvre était derrière, lui, ce qui n'est par particulièrement convaincant. Au cours d'une telle considération facultative, l'auteur effectue une séparation du petit groupe nommé »Maître Pantalon«, formé par le professeur Pallucchini (1959/60) et suppose qu'il s'agit d'un élève de Dobričević, ne serait-ce que par la présence d'une »Nativité« à Luka Šipanska (K. Prijatelj) . Il attribue également à Dobričević, sur la base d'une concordance stylistique, la ... vierge Brajcin« de Komiža qu'il avait, à une certaine époque et pour des misons compréhensibles, précisément attribuée au Maître Pantalon; il confirme aussi sa proposition antérieure quant à la »Vierge à l'enfant« du Musée historique de Croatie à Zagreb. C'est justement cette Vierge qui nous met devant le problème de la formation de notre peintre, ne serait-ce qu'en raison du style expressément »giambonesque«, alors que l'enfant est très proche de certains éléments du polyptyque de Dance de la période tardive (1967/68) - ce qui complique encore le problème chronologique. Laissant, logiquement, bien des questions sans réponse l'auteur reppelle, en passant, l'apparition du peintre, toujours anonyme, »Maître du Ceneda« (formé par C. Huters dans »Arte Veneta« 1973/74; voir aussi M. Boskovits) auquel appartient également le triptyque du Vatican que L. Coletti, on 1953, dans la revue »Pittura veneta del Quatrocento«, attribua au groupe du Maître de l'Annonciation Ludlow - ainsi que certaines oeuvres se trouvant sur le littoral yougoslave: »la Vierge de Vodnjanja » autrefois attribuée par J'auteur à Jacopello del Fiore, de même que le »Lavement des pieds•• (noir) attribué à Nicol6 di Pietro, ce qui, étant donné, à l'époque, l'état des connaissances de ce complexe, était compréhensible. Les questions toujours sans réponse dans le cadre de l'ancienne peinture croate du XVes. concernent également l'oeuvre de Vicko Lovrin, mais surtout celle de Matko Junčić, en quoi la solution du problème relatif à son polyptyque dans la »Vierge de Suni » sera décisive. Il faut souligner, en outre, le niveau tout à fait nouveau et élevé de l'oeuvre de Lovro Dobričević telle que nous la connaissons aujourd'hui et qui, dans le polyptyque de Prague, atteint une moyenne enviable dans le cadre du « Quatrocento » vénitien.

Ključne riječi

Hrčak ID:

120327

URI

https://hrcak.srce.hr/120327

Datum izdavanja:

13.4.1987.

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