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Izvorni znanstveni članak

Claviceps paspali S. et H. sur le »Paspalum distichum« (»troskot«) dans la vallée de la Néretva

J. Kišpatić ; Hrvatska
I. Milatović ; Hrvatska


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str. 99-112

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Dans la vallée d'e la Néretva est répandue l’herbe »divlji tro-skot« »le troskot« sauvage (Paspalum distichum L. ssp. paspalodes [Michx.] Thell). Prof. Horvatic (21) a remarqué dans son étude sur l’extension de cette herbe dans la vallée de la Néretva qu’il s'agit là d’une sorte d’herbe qui provient probablement de l’Amérique tropique et qui cit, aujourd’hui, répandue dans beaucoup de régions du monde plus chaudes, surtout dans les régions humides inondées des fleuves. En Europa elle est abondamment représentée (Italie, France, Péninsule ibérique), chez nous elle est trouvée pour le moment, dane la vallée de la Néretva. Pourtant elle y est très répandue bien qu’elle ne soit importée que dernièrement ce qui veut dire qu’elle s’est bien acclimatisée. Il est intéressant à noter que nous l’avons trouvée en beaucoup d’endroits, surtout sur les terains ou paît le bétail. Et tandisque les autres plantes étaient broutées, notre »troskot« restait, par endroits, presque totalement intouché par le bétail. Alors le prof. Horvatic a tiré notre attention par son étude (21) sur le phénomène de la »rosée mieilleuse« et sur la possibilité d’empoisonnement dti bétail qui s'ensuit par là. Nous avons durant les étés de 1954 et de 1955 exploré tout le terrain pour apprendre à connaître ce problème - là.
Il est nécessaire de remarquer que les especès du Paspalum constituent des fourrages excellents et forment, dans beaucoup de pays, des pacages et des prairies, surtout artificiels. Ce qui est, du reste, la cause du fait que les différentes especès Paspalum ont été importées dans beaucoup de pays.
Horvatic (21) remarque dans son étude que les opinions paysans, de la vallée de la Néretva, quant à la valeur de cette herbe, sont divisées. Les uns considèrent que cette herbe constitue un fourrage de valeur, d’autres la considèrent venimeuse. L’auteur met cette divergence d'opinion en liaison avec la »rose mielleuse« resp. avec une espèce de Claviceps qui fait que le »troskot« infecté est venimeux.
Nous avons étudié le »troskot sauvage« sur le terrain et nous avons constaté avec S. Horvatic (21) une forte infection de la rosée »mielleuse«. En même temps nous avons trouvé aussi des sclerocies de ce champignon. Nous avons trouvé dans la littérature bon nombre de renseignements sur cette espèce de Claviceps et sur sa venimosité. Au contraire, des renseignements sur la morphologie ou la biologie de ce champignon — nous n’en avons pas trouvé beaucoup. Les résultats de nos recherches sont exposés dans l’étude ci-dessus. Nous avons constaté tout d’abord que le Claviceps paspali est répandu dans la vallée de la Néretva, pratiquement partout où croît Paspalum distichum ssp. paspalodes. L’infection varie d’une année à l’autre, mais elle est toujours très étendue. L’auteur décrit les symptômes de cette maladie et montre que le Spacelia- stade (corne chez Cl. purpurea) se développe d’abord en forme de petites goûtes douces brunes-claires, qui sentent très fort. Ces petites gouttes contiennent des conidies. Les insectes y viennent souvent et doivent, par conséquent, être considérés comme principaux transmetteurs de cette maladie d’une fleur à l’autre (d’un épi à l’autre). Ensuite ce rôle-là est joué par des pluies ou une forte rosée. Plus tard ces petites gouttes sont couvertes d’autres champignons. Les conidies conservent leur capacité de germination très longtemps, dans le laboratoire elles germent 45°/o encore 50 jours après (fig. 1). Après se forment les sclérocies qui sont globuleux ou sphériques avec une superficie inégale. La couleur diffère, pour la plupart elle est gris-jaune à violet-clair, mais elle peut être aussi plus claire que cela. La groqseur est de 1—3 mm. Les sclérocies se trouvent entre les glumes et tombent facilement après le mûrissement. Ainsi elles arrivent sur le sol pour y hiverner. Nos expériments cnt montré que de ces sclérocies du Cl. paspali celles germent le mieux qui ont hiverné librement dans la nature. Le développement du réceptacle globuleux avec des périthèces (fig. 3) est décrit ensuite par l’auteur. Les figures 4—6 représentent les asques et les ascospores (fig. 4), le pèrithéce fig. 5) et le réceptacle globuleux (fig. 6) dans leurs coupes. Les ascospores sont clairsemées, oblongue.s, sans couleurs, 31—88,4 X \ 1—2\j. grandes. Les asques sont aussi sans couleurs, 36,4—143X5,2— 6.5 u grands. Les périthèces ont la forme d’une cruche avec une ouverture sur la superficie du réceptacle globuleux (du stroma). Dans la table 1 on donne l’analyse des sclérocies.
Après cela, l’auteur discute la venimosité des espèces de Paspalum qui sont atteintes par le Cl. Paspali, puis qu'on a constaté, à l’étranger, beaucoup de cas d'empoisonnement des animaux domestiques, pour la plupart des vaches. Nous avons constaté dans la région de la Néretva que ces animaux évitent sur les pelouses le Paspalum, atteint par le Cl. paspali, même dans le stade de Sphacelia.Cette sorte d’herbe peut porter des semences et a la tendance de se répandre aux dépens d’autres herbes ce qui est un phénomène négatif cm égard1 à l'atteinte abondante par le Cl. paspali. Les innondations qui sont très fréquentes dans cette région répandent Paspalum et les sclérocies du Cl. paspali sur tout le terrain de sorte que l'atteinte est à trouver partout où le paspalum arrive et croît. La seule possibilité de lutter contre cette maladie venimeuse est de moissonner très tôt et de faire paître le bétail avant que les sclérocies se soient formées. C’est à recommandèr mais cela doit se faire sur tout le territoire en même temps et sur toutes les superficies.

Ključne riječi

Hrčak ID:

152758

URI

https://hrcak.srce.hr/152758

Datum izdavanja:

31.12.1958.

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