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Le manuscript de simplicibus de Nicolo Roccabonella (1386-1459) et son importance pour la phytonymie croate

Nada Vajs


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str. 175-187

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Avec un bref aperçu sur ce que l'on sait de l'auteur du manuscrit du codex botanique médiéval Liber de simplicibus Benedicti Rinij, gardé à la Bibliothèque de Saint-Marc à Venise, on admet l’opinion du savant italien Michelangelo Minio que l’auteur du codex peut être le physicien et médecin Nicolô Roccabonella, natif de Conegliano. Après avoir travaillé plus de trente ans à Venise sur son manuscrit, il a passé quatre années, de 1449 jusqu'à 1453, à Zadar où il a pu faire connaissance d'un certain Giovanni dit Teotonico. D'après les documents se trouvant dans les archives de Zadar que Mirko Dražen Grmek a consultés, de même que Giuseppe. Praga, on trouve des données qui prouvent l'existence à Zadar de deux pharmaciens de nationalité germanique nommés Iohannes, dont l'un y avait sa pharmacie à partir de 1447. C'est à lui que l'on peut penser comme à l'informateur de Roccabonella pour les noms germaniques, peu nombreux d'ailleurs, ainsi que pour les noms croates (désignés par sclauonice). En vrai commerçant et pharmacien expérimenté il a dû apprendre et connaître les noms vernaculaires de plantes dont il faisait commerce.
Ces phytonymes sont présents déjà plus d'un siècle dans le dictionnaire botanique de Bogoslav Šulek (Jugoslavenski imenik bilja, Zagreb 1879). Ils ont été copiés sur place par Š. Ljubié et Šulek les a incorporés dans le dictionnaire comme des attestations croates les plus anciennes. La graphie en est très compliquée et variable selon les cas. Dans le codex manuscrit on trouve des attestations phytonymiques en cinq langues: grec, arabe, latin, slave (sclauonice) et germanique, pour des plantes énumérés taxativement de 1 jusqu'à 458. La composante slave comporte 447 occurences de noms énumérés pour 368 plantes (mais non nécessairement de sortes différentes).
Dans la contribution on fait ressortir des noms croates qui sont connus comme des noms de la phytonymie croate contemporaine, par ex.: blitva, bor, hrast, jabuka, kapula, kupina, lan, poponak, tikva, vrba, žuka etc. Si l'on tient compte des noms simples et des noms composés il y en a une centaine environ. Pour la plupart ils sont d'origine slave, mais il y en a qui proviennent d'autres idiomes, tels que dalmate, vénitien etc. Ensuite on met en évidence les phytonymes qui apparaissent dans le dictionnaire de Šulek comme attestation unique, mais la plupart parmi eux ne sont que des variantes des formes déjà attestées, par. ex.: bombak (à côté de bumbak), cafaran, soforan (à côté de coforan, cafran, čafran, safran, šafran), garofal (à côté de garofan, garoful, garofuo), petrusimul (à côté de petrusin, petrušin, petrušimen, petrušimul), tkunja (à côté de dunja, gdunja, tunja) etc.
Parmi les noms botaniques slaves de ce codex, qui figurent chez Šulek comme attestations uniques, on prend en considération quelques uns qui sont aujourd'hui vivants en tchèque: jutrocel, oéun, oéas, kvost et on attire l’attention sur quelques attestations que l'on peut lire d'une manière différente.

Ključne riječi

Hrčak ID:

158650

URI

https://hrcak.srce.hr/158650

Datum izdavanja:

25.5.1995.

Podaci na drugim jezicima: hrvatski

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