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MADONE ROMANE À SPLIT, NON ENCORE PUBLIÉE

Cvito Fiskovć ; Split


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Dernièrement, depuis la guerre, ont été nettoyées des couleurs quiles recouvraient, puis étudiées et publiées en Dalmatie, quatre peintures romanes sur bois: grane Madone à l’Enfant avec Donateur, de l’école dalmato-vénitienne de la fin du XIIIème siècle ou du début du XIVème,se trouvant dans le couvent des Bénédictins de Zadar, Madone à l’Enfant de la seconde moitié du XIIIème siècle – dans la cathédrale de cette même ville –, Madone à l’Enfant de l’école pisane de la seconde moitié XIIIème siècle – dans la cathédrale de Hvar – et une peinture sur le même thème, d’influence pisano-siennoise, (XIIIème siècle) ornant l’église Notre-Dame du Clocher de Split.
L’auteur de cet article publie la Madone à l’Enfant appartenant à l’église du vieux cimetière de Split, qui était inconnue jusqu’à présent car elle fut complètement recouverte de peinture à la fin du XVIIIème siècle. Lorsque son enduit eut été enlevé, par l’atelier de restauration de Dalmatie, on y découvrit une madone romane représentant un rare type inconographique de compromis entre Hodigitrije et Glykofilus, que l’auteur date de la seconde moitié du XIIIème siècle.
Dans l’article, cette madone est comparée à la peinture qui se trouve dans l’église Notre-Dame du Clocher, et à la grande croix peintre que Ljubo Karaman attribue à l’école locale du XIIIème siècle, et qui orne l’église des Clarisses de Split. Tous les détails pris séparément en sont exactement semblables. Le dessin est dur; de fortes ombres renforcent le modelé, les lignes du visage et les plis sont fortement stylisés. Bien que ces trois oeuvres d’art rappellent la peinture romane typique de Pise et Sienne, l’auteur, à cause de leurs caractéristiques locales particulières, les considère comme des oeuvres de l’école autochtone de peinture. La ville de Split, d’où proviennent ces tableaux, a eu une architecture romane très développée, ainsi qu’un graveur sur bois et peintre au nom croate, que les documents dénomment »Magister Andreas Buvina pictor de Spaleto«.
Il n’est donc pas impossible que, dans un atelier local de ce centre artistique, aient été peintes ces trois oeuvres d’art similaires où l’on décèle les caractéristiques du style local, et que cet atelier ait appartenu à cette »Ecole dalmate« de peintres romans qui, au milieu du XIIIème siècle – d’après les écrits de Garrison – étaient sous l’influence des peintres pisans, et ont plus tard formé »l’Ecole de l’Adriatique« qui révèle des contacts avec Sienne.
Si le crucifix peint roman et les peintures de la Madone se trouvant à Zadar, des XIIè, XIIIè et XIVè siècles peuvent, d’après l’opinion de E. Sandberg-Vavala, C. Cecchelli, G. Gamulin et I. Petriccioli, être considérés comme des oeuvres de peintres dalmates, ce qui signifierait que Zadar aurait déjà eu, à cette époque, ses ateliers de peinture, on peut supposer que des ateliers semblables se trouvaient également dans la ville de Split, où l’on a découvert des traces de fresques remontant au XIème siècle.

Ključne riječi

Hrčak ID:

162929

URI

https://hrcak.srce.hr/162929

Datum izdavanja:

23.12.1960.

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