Synthesis philosophica, Vol. 32 No. 2, 2017.
Izvorni znanstveni članak
https://doi.org/10.21464/sp32211
Généalogie de L’Autre et pratiques de spatialisation
Dušan Marinković
orcid.org/0000-0002-5352-4719
; University of Novi Sad, Faculty of Philosophy, Dr Zorana Đinđića 2, RS–21000 Novi Sad
Dušan Ristić
; University of Novi Sad, Faculty of Philosophy, Dr Zorana Đinđića 2, RS–21000 Novi Sad
Žolt Lazar
; University of Novi Sad, Faculty of Philosophy, Dr Zorana Đinđića 2, RS–21000 Novi Sad
Sažetak
Le point de départ de ce travail consiste en la supposition implicite que l’existence d’un espace statique et non dialectique relevant de la géographie physique est présent dans l’anthropologie et dans la sociologie du XXème siècle. Contrairement à l’anthropologie, qui a découvert un Autre exotique et éloigné et qui, à défaut d’histoire en a fait un récit dans l’espace, la sociologie de l’Autre découvre quotidiennement son importance sociale au niveau d’une présence proche du foyer familiale. Dans ce travail nous affirmons que les Autres, découverts en premier, ont été spatialisés de manière non historique et non dialectique – comme l’espace lui-même – et que la régionalité spatiale, théorique et épistémologique, qui lui a suppléé, a conduit à une régionalisation de l’Autre. Ce travail nous mène à la conclusion selon laquelle les discours de la multitude sur les Altérités construites sur le plan régional sont apparus en anthropologie et en sciences sociales en tant que technologies sociales du pouvoir, à savoir en tant que productions de l’espace, et cela suite au tournant spatial et à la compréhension du processus de spatialisation.
Ključne riječi
géo-épistémologie; Autres; pouvoir/espace; régionalisation; spatialisation
Hrčak ID:
200291
URI
Datum izdavanja:
30.4.2018.
Posjeta: 2.186 *