Skoči na glavni sadržaj

Izvorni znanstveni članak

https://doi.org/10.21857/9e31lhn0lm

Réintégration des Galicismes Ayant la Valeur Stylistique en Traduction Française des Œuvres Littéraires de Miroslav Krleža

Biljana Stojaković orcid id orcid.org/0000-0002-1537-780X ; Tehničko veleučilište u Zagrebu


Puni tekst: hrvatski pdf 496 Kb

str. 107-133

preuzimanja: 806

citiraj


Sažetak

Dans l’étude de la réintégration des galicismes de Krleža au niveau stylistique en traduction française de ses œuvres nous avons analysé les galicismes stylogéniques et les causes d’obstacles à leur réintégration: les contraintes causées par les différences entre les systèmes morphosyntaxiques de deux langues, la relativité de la signification des mots, les statuts linguistiques différents des mots, la discontinuité diachronique, l’influence de la langue intermédiaire et la liberté de traduction.
Au niveau phonostylistique nous avons détecté que l’auteur a utilisé dans un de ses romans un nom propre dans la forme transcriptionnelle d’après la prononciation française de ce nom pour obtenir de la couleur locale (Öžen).Dans la traduction française, l’effet par évocation correspondant n’a pas été atteint parce que le nom Eugène en français ne porte pas de note stylistique.
Au niveau morphologique, nous avons trouvé un cas où le galicisme ayant des nuances stylistiques dans la forme augmentative (naivčina) n’était pas réintégré à cause des limitations du système morphologique français, donc la traduction excluait la transmission de la valeur expressive exprimée par ce galicisme.
Au niveau sémantique, nous avons analysé l’utilisation des emprunts français, adaptés et inadaptés, pour obtenir l’effet par évocation, c’est-à-dire caractériser des personnages appartenant à une classe supérieure de la société (par ex. kuzina, attituda). Dans la traduction française ces mots perdent leur valeur expressive.
Certains gallicismes stylogéniques ne sont pas réintégrés en français en raison de la différence de statut linguistique entre le modèle et la réplique (par ex. pisoar) ou en raison de la discontinuité diacronique (par ex. hazarder).
Dans le corpus, nous avons également trouvé quelques exemples de figures de style qui n’ont pas été réintégrées en français pour des raisons sémantiques (par exemple, le changement de signification du mot kulisa utilisé dans le sens métaphorique) ou à cause de la méthode en traduction (par exemple, la négligence de répétition stylistique du mot kušovati).
Les résultats de la recherche montrent de nombreux obstacles à la réintégration, et c’est seulement en analysant les causes de ces obstacles qu’on obtient des indications précieuses sur le niveau d’ajustement des emprunts au nouvel environnement linguistique et sur le degré de distance par rapport à la langue prêteuse. En d’autres mots, une analyse des emprunts conduite seulement dans la langue emprunteuse ne permet pas d’acquérir pleinement la connaissance de l’étendue des changements que les emprunts subissent en adaptant à une langue étrangère. C’était le but de cette étude-ci.

Ključne riječi

emprunt lexical; galicisme; langue intermédiaire; valeur stylistique; Krleza; réintégration; obstacle

Hrčak ID:

213549

URI

https://hrcak.srce.hr/213549

Datum izdavanja:

19.12.2018.

Podaci na drugim jezicima: hrvatski

Posjeta: 1.616 *