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https://doi.org/10.21464/sp33105

Savoir, matrice du pouvoir et vision de la renaissance africaine

Benjamin Timi Olujohungbe orcid id orcid.org/0000-0001-9260-3543 ; Augustine University Ilara-Epe, Faculty of Humanities, Management and Social Science, 1 Igbonla Road, P.M.S. 1010, NG-LA–106101 Ilara-Epe


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Sažetak

La mission des chercheurs africains issus des milieux urbains pour développer le savoir dans les zones de l’Afrique rurale se confronte à deux défis significatifs : la prédominance des mythes et « l’être comme force » au sein du réseau africain de la gnose, et l’attitude méprisante des chercheurs issus des milieux urbains envers les systèmes de connaissances indigènes (IKS). Cette approche est le résultat d’efforts coloniaux pour sauvegarder l’hégémonie épistémique et le néocolonialisme par le biais d’un assujettissement des Africains qui va à l’encontre d’un éventuel système de connaissances africain. L’idée fixe qui porte sur les mythes et sur la force des acteurs issus du milieu rural, mais également sur celle du système de connaissances acadé¬mique constitue, des deux côtés, des structures de pouvoir qui ont pour effet d’étouffer les tentatives accumulées pour comprendre l’Afrique de l’intérieur. Ce travail, en s’orientant vers le savoir de la communauté Yoruba, applique une approche de reconstruction en proposant deux voies qui mènent à un développement solide de la base du savoir africain. La première voie discute le fait que les acteurs ruraux qui contribuent au développement du savoir africain doivent éclaircir la situation là où il est nécessaire de le faire. La seconde voie se penche sur l’urgence pour parvenir à une complète décolonisation. Alors que la première voie conçoit l’évolution du rural à partir des mythes et se dirige vers la formation d’un système épistémique libéral, la se-conde voie souhaite se débarrasser de l’incrédulité et du mépris des chercheurs urbains envers la réalité du savoir en Afrique. Le savoir qui tire ses avantages de l’originalité africaine peut se consolider par le biais d’un dialogue ouvert entre les chercheurs urbains et les acteurs ruraux qui ont un lien direct avec la gnose africaine établie eu égard à la politique, au droit, à l’éthique, à la pharmacognosie, à la santé, à l’économie et à l’environnement.

Ključne riječi

savoir; pouvoir; dialogue ouvert; renaissance africaine; Yoruba

Hrčak ID:

219842

URI

https://hrcak.srce.hr/219842

Datum izdavanja:

6.11.2018.

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