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LIRA ADRIATIQUE

Andrija Stojanović


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Parmi le petit nombre des instruments de musique populaires sur le territoire de la Yougoslavie et dont se sert encore aujourd'hui le joueur populaire dans son milieu agreste, peut être cité l'instrument à archet dans la région ethnographique adriatique, connu sous le nom de la lira (la lyre) (tabl. 1 ab).
Au moment de son plus grand usage la lyre était répandue dans certaines parties de la côte de l'Adriatique orientale et dans presque toutes les îles, ensuite dans certaines régions de la Macédoine yougoslave, dans toute la Grèce insulaire, dans certaines parties de la côte de la Mer Egée, tandis qu'en Bulgarie elle était répandue de l'ouest en une zone large à travers la Sredna gora jusqu'à la Mer Noire et plus loin en Dobroudja.
La caractéristique morphologique essentielle de l'instrument est le corps résonateur en forme de la poire, fait d'un seul morceau de bois avec la table d'harmonie sur laquelle sont entaillées deux ouïes symétriques en forme de la lettre C ou D. L'instrument comporte trois cordes tendues sur les chevilles posées verticalement au niveau de la tête formant le triangle de façon que la corde moyenne soit la plus longue. L'archet correspondant est droit comme l'archet de la contrebasse. Probablement à cause des trois cordes, la forme essentielle de la tête est un triangle arrondi (tabl. 2a, 4d, 8) qui régionalement et localement prend des formes diverses mais toujours de la façon à ce que la forme essentielle du triangle soit nettement visible (voir tabl. 2). A part les petites exceptions, la lyre est accordée en quarte et en quinte. Comme la corde moyenne est la plus longue, il semble qu'elle fût à l'orgine la plus basse mais ce n'est pas toujours le cas en pratique ainsi que le montrent les exemples de notes. L'exemple la montre le cas d'accordage le plus fréquent sur l'Adriatique qui correspond au grec de l'île de Crète cité sous 2b. La fonction essentielle de l'instrument est l'accompagnement de la danse, mais sur l'Adriatique il sert exceptionellement aussi à accompagner les chansons épiques où il remplace probablement les guzlas épiques abandonnées (de plus, en Grèce il sert à accompagner les chansons lyriques).
Les instruments à archet apparaissent en Europe assez tard, puisque l'archet n'est attesté qu'aux premiers siècles de la nouvelle ère. La plus ancienne mention de l'instrument à archet date du ix&me siècle: le bénédictin Otfried dans son »Ewangelienbuch« cite deux cordophones, la lyra et la fidula. L'image de cette lyra à une corde se trouve plus tard dans »St. Blasius-Kodex« (tabl. 5a). Nous trouvons aussi les traces de la lyre au Xll&ne siècle, et en 1529 Agricole présente le dessin d'un instrument semblable mais à trois cordes et nous pouvons supposer avec raison qu'il s'agit de deux phases de développement de même instrument. Au XVII*™» siècle la lyra disparaît de l'ensemble des instrument européens. L'indice qui montre que le dit instrument à archet à une corde est au moins secondaire-

Ključne riječi

Hrčak ID:

35758

URI

https://hrcak.srce.hr/35758

Datum izdavanja:

14.9.1966.

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