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CONSIDERATIONS ULTERIEURES SUR DEUX PENDALOQUES EN VERRE DU MUSEE ARCHEOLOGIQUE DE SPLIT
Nenad Cambi
; Split
Sažetak
Il y a quelques années, l’auteur a étudié un groupe de penedeloques-amulettes en verre très intéressantes – se trouvant au Musée archéologique de Split et qui sont très proches du point de vue de l’exécution et du style bien que, thématiquement, elles soient de caractères païen, juif ou chrétien. A cette occasion, l’auteur n’a pas réussi à régler le problème de deux représentations et il souhaite y parvenir cette fois-ci.
La première amulette est en verre d’un jaune brun; effe représente une femme qui tient une torche dans chaque main et est flanquée de deux biches. Ce motif se répète sur deux des pendeloques. A des fins d’identification l’auteur rappelle la fresque de la Maison du Poète tragique à Pompéi où l’on voit le sacrifice d’Iphigénie en Aulide. Sur cette représentation se trouve l’autel d’Artémis, avec la statue de la déesse qui ressemble beaucoup au personnage central de ces deux pendeloques; il s’agit probablement de la même divinité. Les attributs mentionnés ci-dessus caractérisent Artémis en tant que déesse de la Lune et souveraine des animaux des forêts, ainsi qu’Euripide la décrit dans sa tragédie d’Iphigénie en Aulide.
Sur une autre pendeloque-amulette, en verre bleu, assez effacée, se trouve une figure humaine quil, semble-t-il, est assise sur une sorte de socle assez étroit, les bras entre les jambes, et qui porte une cape avec capuchon pointu. De chaque côté du personnage, un objet allongé paraissant se terminer, au sommet, par une croix. Du côté guache de la pendeloque s’est conservée la lettre O et, du côté droit, CCYME. Sans aucun doute l’inscription se rapporte à la représentation centrale et, selon toute vraisemblance, il faut la lire AΓI/OC CYME/Ω, de sorte que la dernière lettre du premier mot est passée du côté droit. La représentation iconographique est caractéristique pour les stylites, et l’auteur attire l’attention sur certaines représentations des deux stylites les plus connus, les deux Siméon (stèles du Louvre, de Damas, de Hamma, etc…).
Cette dernière amulette apporte une certaine lumière sur laproblématique de la production des amulettes en question. Les deux Siméon ont vécu en Syrie et le lieu de leur ascèse est devenu un centre de pèlerinage. Da là, les pèlerins ont rapporté certains objets en souvenir de leur voyage dont, en toute probabilité, de telles amulettes avec l’effigie de Siméon – bien que l’auteur ne connaisse aucune autre pièce identique. Il est difficile de supposer que les pendeloques avec l’effigie de cet ascète aient été exécutées quelque part hors de la Syrie.
En ce qui concerne la durée de production de ce genre d’amulettes, l’auteur pense qu’elle s’est prolongée au moins jusq’à la seconde moitié du Ve s. Cela signifie cependant que toutes ces amulettes furent produites au moins durant deux siècles, c’est-à-dire depuis la fin du IIIe s. – époque approximative où commence la production. Quant à l’iconographie de la pendeloque elle-même, l’auteur pense qu’il est beaucoup plus probable que le personnage se rapporte à Siméon Stylite l’Ancien.
Ključne riječi
Hrčak ID:
159331
URI
Datum izdavanja:
23.12.1980.
Posjeta: 1.312 *