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NOTES SUR LA TOPHOGRAPHIE HISTORIQUE DE SPLIT
Željko Rapanić
; Split
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Dans la nomenclature topografique actuelle du territoire de Split existent trois toponymes qui, d’après les recherches linguistiques de P. Skok (note 1), tirent leur origine d’appellations régionales romaines. Ce sont: l’actual Marjan (Marinianum), Žnjan (Iunianus) et Pojišan (Pansianum). Deux dérivent des cognomina romana Marinianus et Pansa, et le troisième du nomen gentile Iunius. Les dérivations dans des documents médiévaux, dont l’auteur fournit un vaste choix (notes 4-13). Les toponymes susmentionnés concernent aujourd’hui des terres assez étendues, propices à l’agriculture et qui, jusqu’à une époque récente, ont été intensivement cultivées.
Deux des trois predia susindiqués – ceux de Pojišan Pansianum et de Žnjan (Iuniarum) – se trouvaient sur le territoire de la centurie coloniale de Salone, plus exactement au Sud d’un décumanus d’agglomération qui suivait la rue actuelle de M. Gubec. Partant du cognomen de Pansa (note 19), l’auteur suppose que ces deux appellations ont pu se transporter dans cette région au moment de la déduction de l’ager salonitanus, c’est-à-dire à l’époque de César (note 18). Le cognomen Pansa indique d’ailleurs la possibilité qu’un membre quelconque, ou plus probablement un client de cette famille, soit venu dans ces régions avec les colons de César.
Le troisième predium, celui de Marinianus, se trouve, semble-t-il, hors de l’espance limité à l’époque de la déduction. Le territoire du versant méridional du Mont Marjan actuel était, ainsi que le suppose Suić (note 18), in soluto, ou ager extra clausus. Mais il ne faut pas oublier qu’au promontoire de Sustipan (St-Etienne), du côté oriental même de la péninsule de Marjan, existait vraisemblablement une villa rustica dans laquelle fut ultérieurement englobée une basique paléochrétienne où s’installa finalment un monastère bénédictin (nota 20). Ce qui confirme que les pentes méridionales du mont Marjan ont toujours été très intéressantes pour la population de cette région, depuis l’époque romaine jusqu’au Moyen Age. En conséquence, un Marinianus, inconnu de nous, a pu posséder un domaine d’après lequel s’est formé le toponyme.
Sur tous les espaces mentionnés ont été trouvés des vestiges archéologiques remontant à l’époque romaine et au début du Moyen Age, ce qui confirme aussi que ces lieux ont été habités ou qu’on y a séjourné.
L’auteur mentionne aussi, en passant, Brboran qui, également d’après Skok, vient du cognomen Barbarus. Il est permis de faire allusion, dans l’explication de ce toponyme, – bien qu’il n’y ait pour cela aucune base plus sérieuse – à son rapport avec un certain Barbarus, prêtre de l’église de Salone, qui figuri dans les Actes des Conseils ecclésiastiques de Salone, tenus en l’an 530 (note 21). Si cette uspposition était confirmée, elle pourrait conduire à rechercher des possessions territoriales salonitaines très anciennes, respectivement de l’église ultérieure de Split au Moyen Age – problème intéressant pour l’histoire locale.
Ključne riječi
Hrčak ID:
160297
URI
Datum izdavanja:
24.12.1980.
Posjeta: 1.491 *