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L'adaptation de l'organe visu el aux intermittences lumineuses et aux phosphènes électriques papillotants
Z. Bujas
; Institut za medicinska istraživanja Jugoslavenske akademije znanosti Zagreb
Sažetak
Dans le cadre des problèmes concernant le mécanisme de la vision et l'influence de la lumière intermittente nous avons étudié: 1) l'adaptation au papillotement produit soit par la lumière intermittente soit par la stimulation électrique interrompue à des fréquences préfusionnelles: 2) les changements de la fréquence critique sous J'influence des stimulations lumineuses intermittentes de diverses cadences et d'une durée de 30 sec.; et 3) l'influence des stimulations intermittentes électriques sur la fréquence de fusion de la lumière. Les résultats ont montré; a) l'adaptation au papillotement provoqué par une stimulation intermittente électrique (courant continu interrompu) se produit beaucoup plus vite et dans une marge des fréquences beaucoup plus grande que l'adaptation aux intermittences lumineuses. En général, l'adaptation au papillotement est d'autant plus rapide que la fréquence d'intermittences est plus grande. Le nombre total d'intermittences nécessaires à la disparition du papillotement augmente proportionnellement à la diminution de la fréquence; b) la stimulation préalable de l'oeil par la lumière à des fréquences préfusionnelles diminue la fréquence de fusion. La diminution maximum de la fréquence de fusion était obtenue après une stimulation à la cadence d'environ 20 cycles par sec. L'influence de la stimulation intermittente préalable sur la fréquence de fusion décroît presque symétriquement pour les fréquences de stimulation supérieures ou inférieures à 20/sec. L'exposition préalable de l'oeil aux fréquences suprafusionnelles ne change pas la fréquence de fusion; c) la stimulation électrique interrompue ne modifie pas la fréquence critique de la lumière. L'auteur émet l'hypothèse que l'adaptation rapide aux phosphènes électriques intermittents, qui se manifeste par la disparation des phosphènes, pourrait être attribuée à. l'inhibition des éléments rétiniens. Au contraire, l'adaptation lente au papillotement lumineux (homogénéisation apparente de stimulus) - l'adaptation que l'on peut obtenir seulement avec des fréquences assez voisines à la fréquence de fusion - serait plutôt l'effet d'une détérioration des éléments corticaux. Des modifications centrales semblables pourraient être aussi responsables de la diminution de la fréquence de fusion après l'exposition aux intermittences lumineuses.
Ključne riječi
Hrčak ID:
184166
URI
Datum izdavanja:
15.3.1957.
Posjeta: 1.355 *