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Izvorni znanstveni članak

Sur quelques coutumes du carnaval et quelques masques en bois dans le Medjimurje

Katica Benc-Bošković


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str. 81-90

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Le Musée éthnographique de Zagreb a étudié le Medjimurje de 1946 à 1957. II a alors noté particulierernent les coutumes du carnaval dans le village de Turčišće où il a rassemblé le plus grand nombre de masques en bois que la tradition ait conservés. - Les coutumes du carnaval commencent 14 jours avant Mardi gras, et atteignent leur paroxisme le dernier dimanche avant le careme et le Mardi gras. Hommes et femmes deguises portent les noms de »maškuri«, »baukači« ou »ltugači«. Le deguisement est divers; on peut voir d'aneiens costumes nationaux, des habits demodćs, parfois même des peaux de moutons ou de chèvres, ainsi que de la paille. Les visages des »maškari« sont recouverts de masques en bois; il.arrive également qu' on peint les visages. L'emploi des masques de papier vendus dans le commerce commence aussi à se répandre. Les »maškuri« tiennent souvent a la main quelques colifichets — insignes qu'ils portent également attachés a leurs habits: clochettes de bronze, chaînes, bâtons ou balais. Souvent on transpose les sexes. Les »maškuri« sont gais, voire même bruyants; certains chantent des chansons appropriées en s'accompagnant d'instruments spéciaux, capables de produire un grand vacarme (prda); il y en a qui parcourent le village en silence. Les carrefours (fruk; sont, par excellence, leurs lieux de rassemblenient, ils y dansent et cabriolent. Les »maškuri« peuvent faire irruption individuellement ou en groupe plus ou moins important. Le masque individuel le plus fréquent était celui de la mort, qui, aujourd'hui a presque complètement đisparu. Les groupes de moindre importance sont le plus souvent: un gitan avec son épouse et son enfant: un compère, sa commère et leur enfant; un vieillard et sa femme. Les grands groupes les plus connus étaient »hertarija« et »le labourage du village«. La »hertarija« représentait un troupeau de bovins ou de caprins ou se trouvait également souvent le masque du héron (Planches X et XI}. »Le labourage du village« comprenait une charrue et était effectué par des »naphanci« et des »lanternes« (Planche VIII flg. 3). Certains groupes comprenaient ou chameau ou un cheval (Planche VII fig. 1 et 2). Tous les »maškuri« se rassemblent à la fête de clôture, puis dans un lieu déterminé, font le procèes du gitan. Durant les recherches effectuées le Musée a rachete sept masques en bois que l'on peut repartir en trois groupes: a) masque anthropomorphe — larfa, exemplaire enregistré sous le No Et 17122 (Planche IX). b) masque zoomorphe du héron, exemplaire enregistre sous le No Et 17144 et Et 17145 (Planches X et XI). c) masque aux éléments anthropomorphes et zoomorphes - - lampa, birkon. exemplaires enregistres sous les No 17141, Et 17142, Et 17143 et Et 17146 (Planches XII—XV). La description, l'origine, l'époque et la localisation des masques ont été effectuées d'après le materiaux du Catalogue de l'inventaire du Musée éthnographique de Zagreb.

Ključne riječi

Hrčak ID:

34064

URI

https://hrcak.srce.hr/34064

Datum izdavanja:

19.3.1963.

Podaci na drugim jezicima: hrvatski

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