Acta Botanica Croatica, Vol. 6 No. 1, 1931.
Izvorni znanstveni članak
Notes sur quelques plantes peu connues dans la flore croate
Stjepan Horvatić
; Hrvatska
Sažetak
A l’occasion de ses recherches phytosociologiques de prairies submersibles sur le territoire du banat de Save (contenant toute la Croatie et une grande part de Slavonie) royaume de Yougoslavie, l’auteur a trouvé quelques espèces des plantes, plus ou moins intéressantes aussi au point de vue floristique. Ce sont des plantes non connues sur le territoire exploré, ou bien il régnait dans les ouvrages l’incertitude et l’incostance au point de vue de leur extension. Dans ce travail sont rapportées quelquées constatations de l’auteur qui se rapportent à six de ces plantes critiques ou moins connues.
1. Opbioglossum vulgatum L. Cette espèce ne citent point les principales ouvrages floristiques (J à v o r k a 1. c., Hayek 1. c.) pour le territoire restreint de la flore croate, et cela probablement parceque les anciennes trouvailles, peu nombreuses (K 1 i n g g r a f 1. c., S c h l o s s er et Vukotinovicl. c.), n’étaient pas confirmées postérieurement. L’auteur a établi qu’ Opbioglossum vulgatum comme l’espèce caractéristique de l’association à Cynosurus cristatus (voir Horvatic 1. c.) était très répandue sur le territoire de ses recherches corne l’association citée. On cite à peu près 35 lieux où la plante était trouvée et collectionnée pendant les trois années passées.
2. Plantago intermedia Gilib. Pour cette plante a établi récemment W. Kocb (1. c.) qu’il la fallait séparer de P. major comme une espèce particulière. Tout de même dans les ouvrages les plus recentes, on lui n’a pas prêté l’attention suffisante. L’auteur a établi que P. intermedia était oeco logiquement liée au premier ordre à l’alliance Nanocyperion flavescentis et quelques peuplements analogues, et à cause de cela, elle est abondamment répandue sur tout le territoire de ses recherches aux bords des fleuves et des eaux stagnantes. Il cite plusieurs localités, où la plante était collectionnée.
3. Sparganium neglectum Beeby var. oocarpum Celakov. Cette plante, connue autrement de Tchécoslovaquie et d’Allemagne, l’auteur a trouvée en Slavonie entre Orubica et Staro Petrovo selo, dans une mare, où elle domine dans l’association Glyccrieto - Spar- ganietum neglecti.
4. Alopecurns utriculatns Pers. Quant au territoire exploré, on cite cette espèce méditerranéenne jusqu’à présent seulement pour le Littoral Croate (Schlosser et Vukotinovic 1. c.), les environs de Pozega (J à v o r k a 1. c.) et les environs de Zagreb (G j u r a s i n 1. c.). L’auteur l’a trouvée aussi sur plusieurs autres lieux (comp. le texte croate), surtout dans l’association à Cynosurns cristatus.
5. Gaudinia fragilis (L.) Beauv. Schlosser et Vukoti- novi c, et récemment J â v o r k a, citent cette espèce au dedans du notre territoire, seulement pour le Littoral Croate. L’auteur a constaté au contraire que cette graminée, de même comme une espèce caractéristique de l’association à Cynosurns cristatus, était très répandue aussi hors du territoire de la flore méditerranéenne. Par endroits, elle s’étend sur de vastes étendues et si abondamment qu’elle y forme ses propres faciès, comme par ex. dans les environs de Samobor, chez Budinscina en Hrvatsko Zagorje, elong du ruisseau Bednja, chez Josipdol près d’Ogulin, entre Krivaj et Osekovo etc. Comme l’apophyte, on la trouve aussi dans les environs de Zagreb. Dans quelques endroits du territoire exploré, cette plante étant bien connue aux paysans comme l’herbe des prairies ayant même sons propre nom populaire »osmigaca«, on peut admettre qu’elle n’y s’est pas répandue récemment (au moins dans son association à Cynosurns cristatus).
6. Pca palustris L. ssp. leviculmis (Borb.) f. brevifolia (Hack.) n. comb. L’auteur a collectionné cette graminée, pas encore notée pour notre territoire, aux plusieurs endroits de Slavonie (Jasenovac, Krapje, Lonja, Orubica, Staro Petrovo selo) où elle se trouve par endroits en grande quantité comme espèce caractéristique de l’alliance associative Deschampsion caespitosae (voir Horvatic 1. c.). Puisque les parentés P. leviculmis Borb. et P. palustris f. brevifolia Hack. comparées au type de l’espèce P. palustris L. représentent non seulement une totalité morphologique expressive (les différences entre elles n’étant que peu considérables et graduées) mais aussi une race particulière oecologique (la plante est caractéristique pour l’alliance Deschampsion caespitosae, pendant que la P. palustris typique est caractéristique pour Magnocaricion elatae), l’auteur tient qu’il faut exprimer ces relations aussi dans la nomenclature de toute la parenté. Pour cela il a subordonné toutes les deux formes comme une sousespèce indépendante au type P. palustris.
Ključne riječi
Hrčak ID:
152342
URI
Datum izdavanja:
31.12.1931.
Posjeta: 1.493 *