Synthesis philosophica, Vol. 32 No. 1, 2017.
Original scientific paper
https://doi.org/10.21464/sp32115
Le jeu épistémique des trônes
Iris Vidmar
orcid.org/0000-0003-3780-6457
; University of Rijeka, Faculty of Humanities and Social Sciences, Sveučilišna avenija 4, HR–51000 Rijeka
Abstract
Le but de ce travail est modeste : je souhaite exposer un compte rendu de certains progrès récents en épistémologie, caractérisés par un déplacement particulier qui se profile depuis déjà un certain temps. La manière la plus évidente d’expliquer ce déplacement est de le voir comme abandon de l’image traditionnelle, monistique (selon laquelle le savoir est la seule acquisition importante dans la tentative de saisir le monde d’un point de vue de la connaissance) et d’accepter le pluralisme (selon lequel il existe d’autres significations pour la connaissance sur la base desquelles nous devrions persévérer, spécialement dans la compréhension et la sagesse). L’un des aspects les plus importants de ce déplacement est la question de savoir quel est l’état de la connaissance dont hérite le savoir en tant que valeur épistémique suprême, et c’est bien cet aspect qui va le plus m’intéresser. J’affirmerai que l’image de pluralité convient mieux à notre rencontre avec le monde, avec les autres et avec nous-même d’un point de vue de la connaissance. En ce sens, au lieu d’encourager l’idée qu’il n’existe qu’une seule et unique valeur qui va se trouver sur le trône épistémique, nous devrions accepter l’irremplaçable contribution de chacun de nous dans le but de nous réconcilier avec qui nous sommes et avec comment est constitué notre expérience du monde constituée.
Keywords
savoir; monisme épistémique; pluralisme épistémique; compréhension; sagesse
Hrčak ID:
190392
URI
Publication date:
23.8.2017.
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