Synthesis philosophica, Vol. 25 No. 2, 2010.
Original scientific paper
Art, connaissance et témoignage
Iris Vidmar
orcid.org/0000-0003-3780-6457
; University of Rijeka, Faculty of Humanities and Social Sciences, Rijeka, Croatia
Elvio Baccarini
orcid.org/0000-0002-6771-9859
; University of Rijeka, Faculty of Humanities and Social Sciences, Rijeka, Croatia
Abstract
Dans cet article, nous souhaitons étudier les différents avantages épistémologiques qu’on tire de certains ouvrages artistiques, en nous focalisant sur les arts narratifs. Nous affirmons que, dans un certain sens, les arts narratifs (ex. lettres, cinéma, mais aussi certaines formes d’expressions de l’art visuel) peuvent ressembler au témoignage, dans la mesure où ils fournissent des informations susceptibles d’être épistémologiquement précieuses aux acteurs cognitifs que nous sommes. Nous distinguons au moins deux catégories larges de ces avantages épistémologiques. La première comprend « l’énoncé des faits » et dans ce sens représente le pendant du cas paradigmatique de témoignage où, ce que le témoin dit, peut être source de connaissance pour le public qui de cette manière reçoit simplement les faits (il s’agit du premier cas, celui où nous parlons des ouvrages artistiques comme « tellings »). Cependant, cette sorte d’avantage épistémologique n’est pas la plus originale ou la plus pertinente qu’on puisse tirer de l’art. L’autre catégorie concerne l’accroissement de la conscience ou l’approfondissement de la compréhension de certains phénomènes, soit en rapportant les faits d’une façon spécifique, puissante et engageante (ceci est la deuxième façon dont nous considérons les ouvrages d’art comme « tellings »), soit en présentant la position, l’attitude ou l’opinion de l’artiste, qui puissent nous être révélateurs ou provocateurs.
Keywords
Arts narratifs; lettres; témoignage; connaissance; avantages épistémologiques
Hrčak ID:
68517
URI
Publication date:
19.5.2011.
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