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SUR LA SIGNIFICATION ET L`ORIGINE DES RELIEFS RENAISSANCE ORNANT LE PORTAIL DU PALAIS DU RECTEUR A DUBROVNIK
Igor Fisković
Sažetak
L'étude offre un compte rendu analytique relatif aux quatre petits reliefs qui, d 'après un document d'archives furent, en 1463, incorporés au portail principal du Palais du Recteur à Dubrovnik. Etant donné l'interprétation historique et iconographique qu'elle contient, l'étude permet certaines considérations théoriques sur la culture et l'art de la Renaissance en Europe. Elle développe le rapport entre les centres culturels et la province, ainsi que le rôle des villes-Etats politiquement indépendantes telles que Dubrovnik, dans le diffusion des idées humanistes. D'une part, elle provoque des questions relatives à l'application des contenu1s profanes dans la sculpture sur une architecture représentative, à destination administrative, avec une considération particulière quant à l'utilisation des sources littéraires antiques. D'autre part, de découvre les modèles graphiques provenant d'Italie qui ont servi lors des créations sculpturales de la même époque en Dalmatie et, à ce propos, elle offre un recueil des données historiques connues. Ainsi se referme un ensemble thématique qui indique les relations d'actualité de l'art du littoral oriental de l'Adriatique avec le cercle culturel vénéto-padovain, à l'époque de la pleine Renaissance. Dans ces rapports, l'échange de créateurs plastiques fut décisif, soit de la part des Italiens au service de Dubrovnik ou de celle des Dalmates étudiant en Italie, d'où, sur la base d'une documentation certaine, se créa une mosaïque intéressante de faits et de connaissances. Partant d'une estimation des caractéristiques de style du complexe architectural et plastique du Palais du Recteur à Dubrovnik, on peut constater l'inspiration précoce de la forme totale et de ses articulations détaillées dans les 1sphères intellectuelle-humanistes. Cela est surtout visible sur le portail où l'ornementation riche en reliefs, utilise les très vieux motifs du combat entre le Bien et le Mal. Ce cycle, réalisé ve.rs 1435, avec des réminiscences de plastique d'église de l'époque romane en ville, a été complété, après trois décennies, par des reliefs autour desquels se concentrent les observations ultérieures. Quoiqu'ils conservent une impostation gothique dans le cadre du portail, individuellement, ils sont organisés de façon très classique. En déchiffrant les différentes scènes allégoriques, dans leur origine et par leur sens, l'auteur propose d'y lire un message peint qui nous parle de la victoire de l'amour terrestre, comme vertu choisie, sur la force brutale et toute discorde entre les hommes. Outre le fait de découvrir une des thèses de la pensée néoplatonicienne, il souligne l'utilisation d'importants symboles antiques et de personé nages mythologiques populaires. Il unit la scène à quatre parties sous le titre »allégories de Vénus", et souligne la situation politique de Dubrovnik d'où, d'ailleurs, l'idée du thème pouvait naître. Fut décisive, dans ce cas, la neutralité de Dubrovnik, entre l'Islam et la Chrétienté, ainsi que J'organisation sociale interne de la petite République qui, sciemment, s'opposait à l'élévation des tyrannies de l'époque. Du point de vue artistique, il trouve les sources, pour les compositions réalisées, dans les dessins du maître toscan A. Pollajuolo qui n'avait pas de contacts directs avec la culture adriatique. C'est pourquoi il considère Paulus Eagusinus, médailleur honoré dans les principales villes de la Renaissance italienne et connu dans sa patrie slave comme Pavko Antojević Bogičević, comme celui qui aurait transmis ces modèles. Etant donné qu'il est •mentionné parmi les collaborateurs de Donatello à Padoue, et que, à partir de 1461 et jusqu'à sa mort aux environs de 1478, il fut au service de la République de Dubrovnik où il était né et avait sa famille - la supposition suivant laquelle il serait l'auteur de ces reliefs, est valable. En faveur de cela est analysé leur modelé de plastique fine et s'éloigne la possibilité que deux maîtres aient pu y travailler - comme on le supposait auparavant. Ensuite, en soulignant les liens de la Dalmatie avec Padoue lors de l'apparition du style Renaissance dans la sculpture croate, s'énumèrent d'autres et nombreuses données importantes. Parmi celles-ci se trouve l'attestation que le peintre Juraj Čulinovié, connu sous le nom de Giorgio Schiavone, quittant l'école de Squarcione, avait emporté un nombre important de feuilles graphiques, dont deux avec des actes de Pollajuolo. Cela signifie que des inventions apparentées é1aient autant à la mode sur le sol de J'Italie que connues en Dalmatie. Et, justement, le cercle des artistes de J'époque de Paulus Raguisinus et Giorgio Schiavone les ont diffusées sur un grand nombre de monuments, particulièrement à Šibenik et Zadar. De même, on trouve à Dubrovnik la confirmation ae désir stylistiques semblables, et les reliefs mentionnés sont surtout intéressants par leur stylistique raffinée et leur contenu ingénieux. D'autant plus facilement se découvrent, dans des observations plus vastes quant à leur signification et angine, les voies d 'importation des nouveautés stylistiques dans J'art dalmate grâce auxquelles la septième décennie du »quattrocento.. est définie comme J'époque ou se modernise la sculpture provinciale suivant les grands exemples de l' Italie. Ce que cet article éclaire au mieux.
Ključne riječi
Hrčak ID:
120132
URI
Datum izdavanja:
13.4.1987.
Posjeta: 2.059 *