Izvorni znanstveni članak
SUR LA PEINTURE DE MARULIĆ
Cvito Fisković
Sažetak
Le poète de la Renaissance. Marko Marul Pečenić, est né au XVes. à Split où, à l'époque tornaine et durant le Moyen Age, s'était développé l'art plastique qui y laissa des oeuvres de valeur dans l'architecture. la sculpture et la peinture. Les membres de la famille patricienne de Marul et ses amis humanistes étaient entourés d'oeuvres d`art et d'objets d'artisanat d'art de styles roman, gothique et Renaissance. L<1 connaissance de<; ambiances urbaines. des monuments et des objets travaillés artistiquement. des bijoux et des meubles est apparente dans les oeuvers en vers et en prose de Marul. Le poète lui-même mentionne, dans son testament. le légua sa sœur de son livre écrit t et peint de sa propre main (libellum meum cum picturis historie evangelice manu meu compositum atque depictum). Par son testament. il légua aussi aux moine' dominicains de Split et à ses amis, des traités sur les Evangiles qu'il avait écrits il la main. Dans les livres imprimés qui faisaient partie de sa bibliothèque, et qu'il légua aux dominicains et franciscains de Split. se trouvent, en marge, des notes, dessins de mains, volutes Renaissance, croix et décorations par lesquels Marulić soulignait certaines parties du texte. Il décorait aussi en couleur certaines initiales et, dans le livre "Histoire de Titus Livius", imprimé à Venise en 1470. il illumina en or et en couleur la grande initiale de la lettre C. Le slaviste Josip Hamm. récemmant disparu, a découvert un manuscrit, jusque-la inconnu, de contenu moralisateur, daté de 1514, en langue croate. et l'a attribué à Marko Marul. Dans ce manuscrit, l'initiale - la lettre J - est richement décorée avec un paysage et une architecture peinte à l'intérieur en miniature. Si la supposition du prof. Hamm est exacte, si ce manuscrit est l'oeuvre de Marko Marui-Pečenić, il est possible qu'il ait également peint cette initiale, alors que le manuscrit lui-même est vraisemblablement l'une des oeuvres pieuses, que l'écrivain de Split composait et décorait pour sa soeur, religieuse dans le couvent des bénédictines, et que mentionne son biographe, l'humaniste de Split et contemporain du poète. Bozičević. Il est possible que Marul ait exécuté les dessins pour son poeme en langue croate. la célèbre "Judith » : d'après ces dessins furent exécutées à Venise les gravures sur bois qui illustrèrent ce livre, imprime dans cette ville en 1522. Une de ces gravures est signée de la lettre M, ce qui indique peut-être l'initiale de sa signature. Marul. Que Marul s'occupât de peinture est confirmé par le fait qu'il possédait jusqu'à sa mort, dans sa. bibliothèque, »Libellus de arte picture<<. Peut-être s'agisait-il du célèbre livre de Leon Battista Alberti »Trattato della pittura«. Que Marul peignit vraiment, en témoigne le représentant de l'autorité vénitienne, le comte de la ville de Split, Francesco Celsi qui, en 1518, informe le gouvernement vénitien, par un rapport officiel, que Marul peignait des affiches avec de très laides figures vraisemblablement caricaturées (bruttissime figure), menaçant de cette façon les jeunes gens débauchés et libertins de Split et leur faisant peur par les scènes de torture de l'Enfer qui les attendaient à cause de leurs péchés. Que Marul ressentit vraiment la peinture, cela est visible par le fait que, dans ses vers en croate et en latin et dans sa prose, il décrivait de manière très plastique et picturale la nature, le paysage, différentes scènes, les personnalités et les gens. de sorte qu'en ressort sa puissance d'observation de peintre qui, dans cette branche artistique, n'a pas développé son talent, qui ne cultivait ni étudiait la peinture mais s'intéressait surtout à la miniature pour son propre plaisir, comme un dilettante. Cvito Fisković qui a écrit sur Marul plusieurs études, édite ici, pour la première fois, les dessins et notes qu'il considère être de Marul, et a choisi aussi ses vers en croate ou en latin (traduits en croate) qui prouvent que le poète observait les événements comme un peintre.
Ključne riječi
Hrčak ID:
120330
URI
Datum izdavanja:
13.4.1987.
Posjeta: 1.410 *