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Izvorni znanstveni članak

LA BIJOUTERIE D’ARTS DES XVI-XVIIIè. s. À SPLIT

Danica Božić-Bužančić ; Split


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A Split, au début du XVIè. s., la bijouterie est encore en plein épanouissement, ainsi qu’en témoignent de nombreux noms de maîtres bijoutiers, et la liste des bijoux de Jelena Cindro, belle-fille de l’humaniste Marco Marulić.
Déjà, vers la fin de la première moitié, et jusqu’à la fin de ce siècle, on remarque une décadence rapide de la bijouterie qui, à cette époque, vivote à peine en tant quärtisanat. Les luttes contre les Turcs, la dévastation des campagnes, la vie pauvre et incertaine avaient tué le goût de la parure, et ôté la possibilité d’acquérir des bijoux, d’autant plus que la Bosnie- d’où les bijoutiers de Split se procuraient probablement la matière première, or et argent- était alors complètement coupée du reste du territoire. Dans les maisons, on ne trouvait plus que de modestes bagues, des colliers (chaînes de cou) et même moins que cela.
Avec son lazaret bien aménagé, l’embarcadêre de Split favorisait déjà, à la fin du XVIè. s., un commerce intense qui se développait par Split et conditionnait ainsi l’essor économique de la ville. Cela se refléta sur l’artisanat de la bijouterie. Dès ses débuts, le XVIIè. s. montre une amélioration à cet égard. Dans la seconde moitié du XVIIè. s., de même que durant tout le XVIIIè., les bijoux se trouvant dans les maisons des nobles ou des bourgeois aisés sont riches de formes et de qualité, ornés de pierres précieuses et de perles. Chez les citadins moins fortunés le bijou reste, au XVIIè. s., toujours modeste dans l’ensemble mais pourtant plus riche qu’auparavant, tandis qu’au XVIIIè. s. il est de meilleure qualité et plus répandu.
Une partie de ces bijoux, qui se trouvent énumérés dans les documents de ces trois siècles, a probablement été importée. Les liens qui existaient avec l’étranger et particulièrement avec Venise- qui dominait alors la Dalmatie- ont certainement stimulé l’importation de différents objets et, en tout cas, de joyaux, mais un grand nombre de noms de bijoutiers de Split que nous connaissions jusqu’à présent, de même que la parenté de forme et de technique de ces bijoux avec ceux trouvée en Dalmatie dans les tombes paléocroates remontant aux IXè., Xè, et XIès., nous parmettent de conclure qu’une bonne partie de ces bijoux a été fabriquée dans les ateliers des maîtres bijoutiers de Split.

Ključne riječi

Hrčak ID:

149499

URI

https://hrcak.srce.hr/149499

Datum izdavanja:

3.2.1964.

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