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AGNUS DEI SUR L’EGLISE DE ST. JEAN DE TROGIR – PREPOSITIONE POUR LE MAÎTRE RADOVAN
Ivo Babić
; Filozofski fakultet, Split
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Sur le tympan du portail occidental de l’église de läncien couvent des bénédictains, St-Jean de Trogir se trouve une sculpture représentat l’Agnus Dei.
L’auteur la lie au maître Radovan et à son cercle. Dans l’atrium de la cathedrale de Trogir, le long du portail signé par le maître Radovan, se trouvent deux occuli, à l’intérieur desyuels se voient aussi des sculptures.
Du reste, le motif du tympan avec occuli exixte également sur le portail sud de la cathédrale, et sur deux autres portails, l’occidental – principal, et le méridional de l’église St-Jean-Baptiste.
Hors de Trogir mentionnons l’église consacrée à la Vierge, du monastère de Studenica où, sur les tympans des portails sud et nord, se voient aussi des occuli. Les deux églises de Trogir (la cathédrale et celle dédiée à St-Jean-Baptiste), ainsi que l’église de Studenica, sont liées par des signes communs – des rectangles en creux. Il est interessant de constater qu’à Studenica aient été gravés deux graffiti mentionnant un certain Radovan.
En analysant la sculpture de l’Agnus Dei, et en la comparant aux représentations d’agneaux que le maître Radovan exécuta sur le portail de la cathédrale de Trogir, on arrive à attribuer cette sculpture au maître Radovan lui-même.
L’Agnus Dei est une sculpture d’une qualité anthologique pour laquelle il est difficile de trouver un équivalent dans la sculpture européenne de l’epoqué (XIIIe s.). On recherche les sources de l’art de Radovan dans le cercle du maître Benedetto Antelmi (baptistère de Parme) où on lui attribue d’ailleurs les reliefs avec scènes de l’Annonciation (V. Gross).
Parmi le bestiare médiéval, l’une des plus belles représentations animales est celle figurant dans les médaillons du baptistère de Parme. Proche de la sculpture de Trogir est l’Agnus Dei se toruvant sur le portail principal de St-Marc a Venise, dans les arcs, où l’n a déjà cherché le ciseau du maître Radovan (O. Demus, V. Gvozdanović).
Les harmonieuses proportions de cette sculpture incitent à penser que sa composition repose sur le nombre d’or. En effet, on a déjà esseyé d’expliquer par le nombre d’or les reliefs de Radovan faisant partie du portail de la cathédrale de Trogir. Il est certain que ce sculpteur attribua un rôle importànt a la géométrie du portail de la cathédrale quand on sait que, dans le tympan, il a laissé un petit trou, visible, pour l’implantation du compas et, ceci, précisément, au centre du demi-cercle, à sa base. De même, sur l’église de St-Jean-Baptiste, certaines indications suggèrent le rôle de la géométrie: parmi les signes des maçons figure l’équerre dont les angles ne sont pas droits. Le diagramme proposé expliquant le schéma de la composition n’était peut-être pas celui dont s’est servi le maître (Radovan?). Mais cette oeuvre ressort, vraisemblablement tout de même, à priori, de la géométrie d’un schéma. Cette sculpture apparaît au cours de la première moitie du XIIIe s. luand Villard d’Honnecourt, entre autres, rapporte dans son cahier le diagramme géométrique d’après lequel on exécute le dessin de l’agneau.
Ključne riječi
Hrčak ID:
152343
URI
Datum izdavanja:
22.12.1988.
Posjeta: 1.540 *