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TRACES DU MÉDAILLEUR STIJEPO VOKATIVO

Bruno Moravec


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Sažetak

Sur la base des documents d’archives du principal atelier monétaire de Vienne, l’auteur nous présente un médailleur (inconnu dans la littérature scientifique yougoslave) de la première moitié du XVIIIème siècle, Stjepe Vokativo, de Dubrovnik qui, après un stage de trois ans dans un atelier monétaire viennois, étudia plus de sept ans le travail de médailleur chez Jean Duvivier à Paris. Après avoir fini son apprentissage, et sur l’ordre de Marie-Thérèse, Vokativo aurait dû prouver son habileté à titre d’essai et s’exercer quelque temps encore dans un atelier monétaire viennois, il s’y refusa, proclamant qu’il était médaillise et non médailleur ordinaire et qu’il ne pouvait travailler à heures fixes dans un atelier monétaire, mais seulement chez lui et la nuit. Quand, pour cette raison sa paie lui fut suspendue, Stjepo se plaignit au Comte Reigersfeld d’être presécuté et mal payé et, un peu plus tard, sa femme, pour se débarrasser de ses créanciers, annonça aux caissiers de l’atelier monétaire que son mari avait disparu.
D’après les livres de la Chancellerie de la République de Raguse, l’auteur a eu la confirmation que les Vokativo étaient arrivés à Dubrovnik un peu avant le grand temblement de terre de 1667, qu’ils se sont fondus dans la population indigène et son bientôt devenus de véritables autochtones; on compte, parmi eux, des gardes du corps de la Républiqe, des prêtres et des artisans.
On suppose que Stjepo a fait son apprentissage chez l’un de ses parents orfèvres qui fondait et nettoyait l’argent pour l’atelier monétaire de Dubrovnik et frappait aussi la monnaie; il est certainement allé à Vienne avec Petar Biankij (Bianchi), médecin de la Cour de Charles VI et chargé d’affaires de la République de Raguse à la Cour de Vienne, avec lequel il était allié de Famille.
Il n’était pas le seul à se plaindre de mauvais traitements et de maigres salaires, c’était là une situation générale dans l’Autriche de Marie-Thérèse qui avait hérité de son père des fonctionnaires séniles, des généraux incapables et des caisses vides.
Bien que, dans toute la collection viennoise de monnaies et do médailles, on n’ait pu trouver une seule pièce pouvant être attribuée à notre Stjepan l’auteur est convaincu qu’il faut voir le travail de ce médailleur dans le seul »talir« austro-hongrois de Dubrovnik que l’on possède (avec l’effigie de Marie-Térèse à l’avers et les armes de la ville de Dubrovnik au revers) et qui a été trouvé par hasard chez un antiquaire vénitien par notre éminent numismate, Milan Rešetar.

Ključne riječi

Hrčak ID:

163117

URI

https://hrcak.srce.hr/163117

Datum izdavanja:

23.12.1960.

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