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Izvorni znanstveni članak

M. Sorgo et A. Fortis a Paris en 1796

Rudolf Maixner


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str. 153-159

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Amateur et bel esprit plutôt qu'écrivain fécond, fondateur d'une Académie de peu de durée, le sénateur ragusain Miho Sorgo-Sorkočević a visité Paris en 1796, en compagnie de son ami Fortis, membre de l'Académie des sciences de Padoue et minéralogiste bien connu. Arrivé dans la capitale française à la fin de septembre ou au début d'octobre, pour satisfaire sa curiosité de philosophe et connaitre le foyer de la Révolution (bien que maîtrisée depuis l'avènement du Directoire), Miho Sorgo n'eut pas l'occasion de pousser ses observations et investigations triès loin, puisqu'il y mourut dans la nuit du 23 au 24 novembre 1796.

Les quelques semaines de son séjour à Paris furent encore troublées par un désagrément d'une autre nature. Muni d'un passeport délivré par son ami Lallemand, ministre de la république française à Venise, Sorgo ne put cependant obtenir un certificat que le chargé d'affaires de Raguse à Paris François Favi essaya en vain de faire légaliser par le ministre des affaires étrangères Delacroix, “afin qu'il puisse séjouruer librement à Paris pour son instruction”.

Or ce ne fut pas Sorgo mais Favi que le Ministère jugea indésirable. Comme on le voit d'après la lettre de Favi, adressée le 2 brumaire an 5 au Citoyen Ministre, la situation de Favi n'était pas tout à fait réguliére puisqu'il n'était pas encore accrédité auprés du gouvernement de la République. Si Favi n'y voyait pas d'inconvénient, arguant que sa mission ne pourrait être considérée comme terminée puisque celle du charge d'affaires à Raguse et consul général Bruère ne l'était pas non plus, le rapporteur du ministère n'était pas de cet avis. Après avoir criblé la lettre de Favi d'observations défavorables, il rédigea son rapport au Directoire Exécutif, en déclarant qu' ”un M. Favi” était certes connu autrefois, mais que depuis 1791 on n'avait plus entendu parler de lui au Ministère. Vu cette attitude “singulière” le rapporteur proposa donc de refuser la demande de Favi.

Apres avoir rappelè quelques passages des deux livres français publiés par Fortis en 1799 et 1802, l'auteur démontre la différence qu'il y avait entre l'attitude du minéralogiste italien, dont le zèle révolutionnaire fut recompensé par une bonne place dans la République Cisalpine, et celle de son ami ragusain, célibataire aisé mais maladif, privé de toute ambition sinon de la curiosité d'un esprit éclairé.

Ključne riječi

Hrčak ID:

165286

URI

https://hrcak.srce.hr/165286

Datum izdavanja:

11.3.1959.

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