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Contribution a la connaissance des monuments religieux les plus anciens sur la péninsule de Marjan près de la ville de Split

Igor Fisković


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str. 165-189

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On traite, dans cet article, des monuments religieux les plus anciens sur le territoire de la péninsule de Marjan, qui représente aujourd’hui le plus beau parc boisé de Dalmatie, qui, dans l’histoire, fut cultivée agrairement et qui, pour d’autres raisons, fut étroitement liée à la ville de Split. Pour aider à la connaissance du modeste patrimoine monumental des environs de Split, l’aute­ ur analyse le style de construction des monuments architectoniques conservés; il publie les résultats de ses dernières recherches et observations personnelles à leur sujet, sur la base des documents d’archives et des sanctuaires non encore étudiés à leur emplacement même.
Deux églises sont traitées presque monographiquement. La petite église romane de St-Nicolas sur la pente Sud-Est de la péninsule de Marjan fut élevée en 1219 à la suite d’un voeu du citadin de Split, Rako, et remise au monastère bénédictin de St-Etienne (notes 7—70). A partir du XIVe. s. une Confrérie exista à côté d’elle, et deux maisons furent construites dans le style romano-gothique; des ermites s’y installèrent (notes 10—20, 26—32) mais, malheureusement, ce pittoresque abri fut abandonné et détruit au début du XXe. s. Il ne resta que la petite église comme monument intéressant de l’architecture dalmate. A sa construction est liée la tradition locale d’architecture pré-romane: simplicité rustique de l’extérieur et mode de construction, à
abside carrée arcades aveugles et petit banc au rez-de-chaussée du côté intérieur des murs latéraux — avec éléments d’architecture monumentale romane volumes sévèrement fermés à l’extérieur, intérieur large et voûté dans tout son espace — avec éléments de construction accentués qui séparent aussi les parties sacrées de 1’ enceinte réservée aux fidèles. Le petit »clocher« est caractéristique; il est constitué par un mur surélevé, avec ouverture pour la cloche du côté Sud; déjà y apparaît le gothique naissant. Les acrotères sculpturaux, avec la représentation figurative — iconographiquement insolite — de l’Eucharistie, sont le travail d’un atelier local de sculpture de la seconde moitié du XVIe s. (fig. 1—5).
La petite église de la Madone de Spinut, sur la pente Sud-Est urbanisée de la colline de Marjan, est mentionnée dans les documents d’archives de la fin du Xïe. s. (notes 33—35) et a subi plusieurs reconstructions, dont certaines peuvent aussi se deviner dans les sources écrites (notes 36—40) ; jusuqu’à présent on ne considérait cette petite église que comme un monument roman détruit. Cependant, un premier sanctuaire existait déjà à cet endroit dès l’époque paléochrétienne — fondations de la construction, linteau de l’entrée et fragment de plutea avec croix typiques — certains restes romains antiques dont une petite statue de la déesse Diane. Probablemet détruite au VIIe, s., elle fut rénovée au XIe. s. (porte et fenêtre romane, caractère de toute la construction dans les parties inférieures) puis de nouveau négligée jusqu’à la Renaissance qui lui donna sa forme définitive et les parties ornées de sa construction intérieure. L’église fut prolongée au XVIIe. s. lorsque fut fondée la Confrérie des cultivateurs, qui existe encore (fig. 5—10).
Outre ces premières traces d’art paléochrétien du V. e. s. au Marjan, l’auteur, sur la base de données d’archives et historiques traite des autres sanctuaires qui ont dû être élevés depuins l’époque la plus lointaine de la propagation du Christianisme en Dalmatie (notes 44—48). Ce sont les petites église des saint Anastasius, Basileus, Fortunatus, Hermagoras, Mercurius, etc.... dont certaines n’existaient déjà plus qu’en ruines à l’époque baroque, et dont toute trace s’est perdue. Il se rapporte particulièrement à la petite église St-Michel — du début du Moyen Age — située au-dessus de la baie Sud-Ouest du Marjan (notes 50—56) qui fut construite sur l’emplacement d’une »gradina« (construction défensive) probablement de l’époque du bronze — et d’un domaine antique, et dont se sont conservés des fragments de pierre aux forms et ornements typiques. Quant au sanctuaire proche des Sts-Cyriaque et Jérôme qui se trouvait dans la grotte voisine de la petite église gothico-Renaissance et de l’ermitage, il publie des confirmations jusqu’ici inconnues qui en font remonter l’existence au haut Moyen Age (notes 57—62). A la fin, l’auteur se réfère aux autres monuments médiévaux partiellement conservés sur la péninsule de Marjan, ayant recueilli de plus importantes données sur ceux qui n’avaient pas encore été monographiquement étudiés. Pour toutes ces raisons, ce travail représente un précis court mais approfondi des monuments religieux du Marjan — l’accent étant mis sur le classement du matériel d’archives concernant le problème de l’existence et de la datation de ces monuments, l’apport de nouvelles découvertes concernant la couche la plus ancienne de sanctuaires chrétiens et l’analyse architectonico-artistique des plus précieux d’entre eux (fig. 10—13).

Ključne riječi

Marjan; Split; monuments religieux

Hrčak ID:

244831

URI

https://hrcak.srce.hr/244831

Datum izdavanja:

30.6.1970.

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