Bogoslovska smotra, Vol. 55 No. 3-4, 1985.
Crtice
Catéchèse - moment d'inculturation
Josip Baričević
; Katolički bogoslovni fakultet Sveučilišta u Zagrebu, Zagreb, Hrvatska
Sažetak
Après avoir rappelé le sens du terme »catéchèse«, employé dans le document catéchétique de base des évêques de Yougoslavie (1983), et du néologisme »inculturation«, employé pour la première fois officiellement dans le »Message au peuple de Dieu« du Synode des évêques 1977, l’auteur de cette contribution centre son attention sur l’acte spécifique de la communication catéchétique, où un processus créateur d’inculturation de l’Evangile et un processus de »naissance« culturelle et religieuse du catéchisé peuvent se produire si l’on fait attention en même temps aux obstacles qui pourraient empêcher et aux chanses qui pourraient favoriser ce processus.
En essayant de répondre aux trois questions concernant les dificultés et les chanses de la catéchèse en Yougoslavie per rapport à sa capacité d’être vraiment »un facteur actif d’inculturation«, l’auteur souligne surtout ceci:
1) Notre Eglise a opté - du moins au niveau des principes et au niveau officiel - pour une catéchèse qui part toujours de la situation concrète (individuelle, socio-culturelle, religieuse et ecclésiale). Cela veut dire qu’elle a opté aussi pour un vrai dialogue avec tout ce qui représente l’expression de vie individuelle, communitaire et collective de nos contemporains auxqels nous sommes envoyer à annoncer et à témoigner la Bonne Nouvelle, pour une rencontre créatrice entre la foi évangélique et notre culture (nos cultures).
2) Cependant, il existe souvent un grand décalage (et même une opposition) entre se qui est décidé au niveau officiel et ce qui se passe au niveau de la praxis catéchétique et pastorale dans notre Eglise. C’est surtout dans le langage (verbal et non verbal), dans l’acte de communication catéchétique, que ce décalage peut être décelé de manière la plus pertinente (une analyse un peu plus profonde de certains »catéchismes« et d’autres média catéché'tiques pourrait le montrer suffisamment). Car, en fin de compte, ce sont notre image de l’homme et notre image de Dieu qui se révèlent dans notre langage catéchétique.
3) Par conséquent, c’est dans le renouveau radical de l’acte de communication catéchétique (du langage catéchétique) - ce qui est intrinsèquement lié avec le renouveau radical de notre »théologie«, de notre »anthropologie« et de notre manière de vivre la réalité humaine et chrétienne – qu’il faut chercher des perspectives ouvertes pour une catéchèse qui serait vraiment »un facteur actif d’inculturation«, pour une catéchèse qui permettrait une véritable »incarnation« de la foi évangélique dans notre culture (nos cultures) impliquant en même temps un processus de »donner« et un processus de »recevoir« (cf. Synode des évêques 1977, Le message au peuple de Dieu, n° 5, et le document catéchétique de base de nos évêques, n° 38).
En guise de conclusion, l’auteur souligne (avec R. Coste) que, en fin de compte, la force la plus dynamique et la plus créatrice dans ce processus d’inculturation de l’Evangile – c’est l’AMOUR-CHARITÊ (agape, caritas) qui à la fois déstructure et accomplit toutes les cultures.
Ključne riječi
Hrčak ID:
34577
URI
Datum izdavanja:
18.2.1986.
Posjeta: 1.237 *