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Izvorni znanstveni članak

Franjo Šanjek ; Katolički bogoslovni fakultet Sveučilišta u Zagrebu, Zagreb, Hrvatska


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str. 337-344

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En 1980, des colloques scientifiques et des manifestations religieuses vont marquer le quinzième centenaire de la naissance de Saint Benoit, père du monachîsme occidental.
La Croatie ne reste pas à l'écart de ce mouvement commémorant la naissance du »père de l'Europe«, comme le témoigne une lettre de l'épiscopat croate intitulée »Saint Benoît et son oeuvre«.
Celui dont les peintres ont tant de fois représenté le visage et dont les écrivains ont maintes fois tracé la biographie, est en effet un inconnu. A la différence de la plupart des ordres religieux, les bénédictins ne doivent pas leur diffusion an rayonnement personnel du Saint Benoît, mais au succès de sa règle. Or, cette règle se présente comme une »école du service du Seigneur«, la »charte d'amour« définissant la vie monastique comme une progression vers l'union à Dieu, comme l'a fort judicieusement remarqué André Vauchez.
La nation croate, d'après les sources historiques, doit aux missionnaires bénédictins son adhésion au christianisme et à la civilisation occidentale. Aux moines bénédictins, venus du Mont Cassin, la Croatie doit la construction de nombreuses abbayes et églises et l'introduction du style roman sur son sol. La règle de Saint Benoît influence les débuts de la littérature croate. Enfin, les monastères bénédictins avec leurs écoles et leurs scriptoria deviennent les premiers foyers de la civilisation et de la culture croates.

Ključne riječi

Hrčak ID:

37448

URI

https://hrcak.srce.hr/37448

Datum izdavanja:

25.2.1981.

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