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Original scientific paper

NOUVELLES CONTRIBUTIONS A L’ÉTUDE DE L’HISTOIRE DES INCUNABLES CROATES DU 15ème SIÈCLE

Valentin Putanec ; Zagreb


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Abstract

A l’occasion du 500ème centenaire du premier incunable croate (Missel glagolitique, imprimé en 1483) l’auteur se proposa de réunir les résultats de ses recherches ultérieures concernant tous les incunables croates publiés au cours du 15ème siècle. Il s’agit, en premier lieu, du Missel glagolitique de l’année 1483, ensuite du Bréviaire glagolitique de 1491, puis du premier Livre de prières croate publié en lettres latines provenant des environs de 1470-1475, enfin de quelques questions concernant l’imprimerie ségnienne de 1493-1508.
Avant tout, il faut faire ressortir que l’état des recherches de toutes ces questions se trouve toujours et pour la plurart dans l’explication textologique de quelques documents et c’est pourqoi pour la solution de quelques problèmes il ne nous reste qu’ attendre patiemment l’apparition heureuse de preuves tout à fait directes.
Pour ce qui est du cryptogramme NOEMIL (expliqué par l’auteur: NICOLAUS ORDINIS EREMITARUM MODRUSSIAE IMPRESSIT LOCO) l’auteur soutient toujours la même opinion qu’il s’agit de la cité de Modruš où serait imprimé ce premier incunable croate de 1483. L’explication de ce cryptogramme est corroborée ici per l’interprétation de la Lettre connue de l’évêque de Modruš Nikola qui provient de 1479/80. C’est justement dans cette lettre que Nikola disait que le clergé de Modruš peut continuer la rédaction du missel glagolitique étant donné que »les offices de notre langue« sont approuvés de la part de la Curie romaine. L’auteur soutient aussi l’opinion que la rédaction de notre missel a été commencée assez de temps avant 1479/80. C’est pourquoi aussi le missel de Novak qui servait à la rédaction du Missel glagolitiue de 1483 qutta Roč bien des années avant 1482 oùu apparaissent les notas dans Novak (VITAVITA). Dans l’inscription de JURAJ ŽAKAN il ne s’agirait pas du transfert de Novak mais de la fonte ultérieure des types glagolitiques indispensables pour l’impression du missel. Par conséquent il n’est pas impossible que la calendrier du Missel de 1483 fût imprimé assez de temps avant la parution du Missel tout entier. L’auteur constate que le Missel de 1483 comporte deux variantes du yat miniscule et il discute tous les problèmes que cette constatation puisse susciter. La thèse istrienne de Mme Pantelić est réfutée par l’auteur dans ce sens qu’il n’y existent des kajkavismes et quant au titre MILOSTIVICA donné à Notre-Dame il est expliqué par l’auteur tout autrement qu’il ne l’est pas par Mme Pantelić.
Pour ce qui est de l’imprimerie de Kosinj elle y est organisée ou à cause des envahisseurs turcs ou grâce au fait que la chaire de Modruš est DE FACTO occupée rien qu’en 1486 par Krištofor Dubrovčanin, s’il s’agirait de lui quand on parle dans la lettre citée de Nikola Modruški d’un ennemi de la liturgie glagolitique.
Le livre de prières croate imprimé en caractères latins et conservé à la Vaticana (VI-33) a été imprimé aux environs des années 1470-1475 par l’imprimeur très connu Dobrić Dobrićević (aliter Boninus de Boninis de Ragusa). C’est ce qui est accusé par l’Indulgence du Pape Sixte de l’année 1475 dont la lettre M est la même que nous trouvons dans AESOPUS (Brixiae 1487) de Boninis. Etant donné qu’à Raguse (Dubrovnik) existe dans ce temps-là dans le couvent des soeurs de Sainte Marie de Kaštel un appareil à imprimer et que le Livre de prières cité a été imprimé justement pour un couvent féminin, il nUest pas exclu que ces textes (Livre de prières) ont été imprimés par Boninis aux environs de 1470-1475 à Raguse (Dubrovnik). Les types de cet incunable latin contiennent outre les caractères latins aussi une lettre cyrillique (I) ce qui peut aider à expliquer que Luka Radovanović en 1501 parle de »punzoni de lettera schiava«. L’auteur discute naturellement tous les problèmes qui peuvent être suscités par ces documents qui nous accusent l’existence d’une imprimerie privée à Raguse aux environs des années 1470-1475.
Le transfert de l’imprimerie ségnienne à Senjska Draga aux environs de 1505 quand disparaît l’imprimeur Blaž Baromić sera provoqué par quelque dispute concernant la maison où existait jusqu’alors l’imprimerie dans la ville même de Senj. C’est ainsi que l’auteur explique le document où l’on parle que l’ »arhižakon« siégeait à »Draga« et qu’il y eixstait l’imprimerie glagolitique.
Pour la commodité du lecteur nous donnos ici une récapitualation des chapitres où l’on peut suivre les problèmes discutés par l’auteur dans la totalité: o. Introduction. 1. Incunable glagolitique de 1483. 1. 2. Cryptogramme NOEMIL et l’impression au sec. 1.3. Note VITAVITA et les autres existant dans le Missel de Novak. 1.4. Encore quelques détails concernant l’ubication de l’imprimerie à Modruš. 1. 5. Lettre glagolitique de Nikola de Modruš parle en faveur de l’ubication de l’imprimerie à Modruš 1. 6. La part istrienne dans l’impression du Missel de 1483. 1.7. Les štokaviens et le Missel de 1483. 1.8. Deux sortes de rédaction des sanctorèmes dans le Missel de 1483, comparaison du texte du calendrier et du texte e Proprium (de tempore) de ce missel. 1.9. Conclusions et suppositions fondées sur le fait de deux rédactions, d’une part du celendrier et de l’autre côté du corps du Missel 1.10. Problèmes typologique: nombre de lignes et autres concernant les types employés dans l’impression du Missel de 1483. 1.11. le rôle du yat dans le mot s v e t dans l’incunable de 1483. 1.12. Notes de Žakan Jurij provenant de 1482 à la lumière de l’analyse des types employés pour l’impression du Missel de 1483. 2. Incunable du bréviaire glagolitique de 1491. 2.1. Fondation de l’imprimerie à Kosinj. 2.2. Aparition du nom de Saint Krištofor dans l’incunable de 1491. 2.3. Krištofor Dubrovčanin en tant que fondateur de l’imprimerie à Kosinj en 1491. 2.4. Une preuve sur l’existence de l’imprimerie à Kosinj en 1491. 3. Incunable croate du Livre de prières en caractères latins en provenance des années 1470-1475. 3.1. Description et historique. 3.2. Destination et le caractère de cette destination en ce qui concerne l’Incunable croate du Livre de prières en caractères latin de 1470-1475. 3.3. Imprimerie et imprimeur de cet incunable de 1470-1475. 3.4. Description de l’Incunable d’Indulgence de 1475 et le temps de son impression. 3.5. Transcription de l’Indulgence de 1475. 3.6. Contenu de l’Indulgence de 1475. 3.7. Année de parution de l’Indulgence de 1475. 3.8. Identification de la gothique et de la romana qui existent dans l’Indulgence de 1475. 3.9. Comparaison de la romana de l’Indulgence de 1475 avec celle de l’Incunable croate du Livre de prières en caractères altins. 3.10. Temps de l’impression de l’Incunable croate du Livre de prières en caractères latins. 3.11. Lieu de l’impression de l’incunable croate du Livre de prières en caractères latins. 4. Quelques questions concernant l’imprimerie segnienne de 1493-1508: transfert de l’imprimerie à Draga Senjska et comparaison du cercle splito-ségnien avec le cercle modrušien du même temps. 4.1. Provenance de deux premiers travailleurs dans l’imprimerie de Senj de 1493-1508. 4.2. Transfert de l’imprimerie à Draga Senjska après la mort de Blaž Baromić. 4.3. Un document concernant les données portant sur Silvestar Bedričić, conservé dans les Archives de JAZU à Zagreb. 4.4. Comparaison du cercle splito-ségnien avec le cercle de Modruš au temps de l’activité des imprimeries à Senj et à Modruš (15ème siécle). 4.5. Croatisation du texte dans le Missel ségnien de 1494. 4.6. Dénomination de la langue croate et le cercle splito-ségnien par rapport au cercle modrušien du même temps. 5. Conclusion générales.

Keywords

Hrčak ID:

129448

URI

https://hrcak.srce.hr/129448

Publication date:

3.7.1985.

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