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Original scientific paper

EGLISE ET MONASTÈRE DES FRANCISCAINS À OTOK, PRÈS DE KORČULA

Josip Belamarić ; Regionalni zavod za zaštitu spomenika kulture u Splitu


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page 149-191

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Abstract

Otok, près de Korčula, où se toruve l’ensemble de ce que furent l’église et le monastère des Franciscains, est mentionné pour la première fois en 1368, en tant que »Scoleum Sancti Petri«. On y construit alors une église dédiée à Marie Miséricordieuse. Ayant obtenu, en don, Otok, du Grand Conseil, les Franciscains bosniaques commencent, en 1392, à construire un monastère. Dans cet article est mentionnée une série de documents qui accompagnent la fondation de ce monastère et analysent les constructions dans l’ensemble et en détail – par analogies et comparaisons avec les autres monastères franciscains de la même époque situés sur le littoral dalmate.
D’après la solution de son plan et de son élévation, d’après le rapport volumétrique caractéristique et la relation entre l’espace de la nef unique avec voûtes d’arêtes et le sanctuaire rectangulaire, l’église conserve le type gothique d’église de prédicateurs. Mais, dans l’exécution plastique de la façade domine la nouvelle solution de la Renaissance formulée par les maîtres locaux du début du XVIe s.
L’un des apports les plus originaux des maîtres de Korčula est la création du cloître du monastère, achevé en 1477, en une synthèse des conceptions gothiques et Renaissance. La disposition intérieure des ailes du monastère ne se distingue pas des solutions habituelles de l’époque. La verticalité condensée et fermée du clocher dominait l’ensemble des bâtiments.
Par sa grandeur et son programme sculpturo-architectonique varié, le monastère fut, après la cathédrale de Korčula, la tâche la plus importante des maîtres autochtones. Son isolement contribuait à en faire l’un des centres de pélerinage les plus remarquables, avec le crucifix miraculeux de la fin du gothique, oeuvre du sculpteur Juraj (Georges) Petrović, comme but de pélerinage. C’est pour ce crucifix que l’architecte vénitien bien connu, Georgio Masari, projeta – dans les années 20 du XVIIIe s., – une chapelle et un autel en marble – le plus monumental de Dalamtie. La chapelle elle-même représente l’une des plus expressives créations réalisées sur le littoral dalmate.
Dans l’article est décrite la destinée de ce monastère. Son inventaire, aujourd’hui réparti en plusieurs endroits, y est analysé. On y remarque particulièrement des peintures du cycle vénitien de la Renaissance, les stalles en bois, de la Renaissance, du maître Šimun (Simon) de Cavtat, les autels »maniéristes« en bois, les dalles d’albâtre avec representations des scènes de la Passion – oeuvre du gothique anglais-, les plaques tombales Renaissance parmi lesquelles se distingue celle du constructeur de la cathédrale et, surtout, le riche inventaire de läncienne bibliothèque.
La contribution la plus importante qu’apporte cet artcle est la publication de documents contenant les noms des maîtres et les dates de chacun des travaux effectués dans l’ensamble du monastère.

Keywords

Hrčak ID:

140714

URI

https://hrcak.srce.hr/140714

Publication date:

28.6.1984.

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