Original scientific paper
INSCRIPTION EN CYRILLIQUE SUR UN »STETCHAK« A BROTNJICE, KONAVLE
Marko Vego
Abstract
L’ inscription funéraire qui se trouve sur le monument en pierre en forme de sarcophage, provenant de Brotnjice à Konavle, n’ a pas encore été publiée correctement. C’ est pourquoi il m’ a paru nécessaire de m’ arrêter un peu sur sa lecture et son analyse.
En essayant de résoudre la translitération de l’ inscription de Brotnjice, j’ ai utilisé l’ analyse de la graphie de chaque lettre et les éléments linguistiques de chacune des expressions.
J’ ai remarqué que le graveur de l’ inscription n’ était pas habile dans la lecture des lettres, et c’ est pourquoi il me semble qu’ il a gravé l’ inscription d’après un modèle donné. Dans la transcription, l’ inscription donne ce qui suit: – Je m’ écris Ratko Utjesinok, petit-fils de Druk (camarade) Ljubojevac, (érigea) le neveu à Bratjen Ljubojev.
L’ écrivain Ratko a gravé le jat (ě) au commencement du texte et l’ a employé à la place de la voyelle habituelle A, tandis que le substantif Drug (camarade), il l’ a exprimé avec le mot Druk, Le mot piše (écris) n’ indique pas seulement l’écriture des lettres sur le monument, mais l’ exécution des figures et autres symboles et ornements. De tels faits se retrouvent plusieurs fois dans les inscription médiévales de Bosnie et d’ Hercégovine, sans parler des documents écrits de caractère religieux, par exemple les vies de saints.
Le neveu de Bratjen Ljubojev a érigé le monument funéraire à Bratjen. L’ interprétation mentionnée est comfirmée par l’ appellation du village de Brotjnjice, dont le nom dérive du nom féodal Bratjen (Broćen).
D’ après les éléments paléographiques et linguistiques, les ornements et la forme du monument funéraire (sarcophage), l’ inscription peut être située à la fin du XIVè. s. ou au commencement du XVè.
Il faut faire remarquer le caractère des symboles dans les ornements de chacun des côtés du monument qui, en vérité, révèle la coutume slave de donner des repas sur les tombes et de danser avant et après le festin funèbre. L’ Eglise s’ est constamment élevée contre cette coutume mais elle n’ a pas plus réussi au Moyen Age qu’ à l’ époque moderne à la faire disparaître.
Keywords
Hrčak ID:
165549
URI
Publication date:
2.4.1962.
Visits: 1.582 *