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Original scientific paper

L’épître d’Andrija Zmajević à la Raguse victime du séisme en 1667

Miloš Milošević


Full text: croatian pdf 8.452 Kb

page 297-330

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cite


Abstract

A la base d’un autographe conservé dans les Archives de l’Académie yougoslave des sciences et des beaux-arts à Zagreb, autographe qui jusqu’ici n’a éténque seulement en passant mentionné ou cité en fragments, l’auteur procède à une publication complète de l’épître d’Andrija Zmajević intitulée »Slovinska Dubrava« en la soumettant à une analyse détaillée.
Ce texte qui contient 324 vers, a été écrit en 1667 et n’a pas de valeurs littéraires. Il contient plus des reflexions et des sincérités que de la valeur poétique, plus de l’artisme que de la poésie. Il a tout de même de l’importance multiple en tant qu’un document culturel et historique.
A la nouvelle de la catastrophe qui frappa Raguse, profondément affligé, Zmajević écrit une épître pour consoler les Ragusiens et pour leur render la foi dans l’avenir. Mais il ne s’arrête pas aux détails concernant les victims humaines et les pertes matérielles. Il est en premier lieu préoccupé des conséquences de cette catastrophe pour le futur culturel et national de nos peoples si ce centre culturel et national le plus grand de la slavicité cesse de rayonner dans la poésie, la science et dans l’architecture. Cependant, Zmajević est convaincu que les résultats obtenus jusqu’à ce temps-là sont indestructibles et que ce coup sinistre sera sûrement surmonté et que la continuité culturelle et la mission de cette ville poursuivra dans le futur. Au surplus, il console les Ragusiens avec des arguments de la philosophie métaphysique chrétienne. C’est dans cette attitude de Zmajević que trouve son reflet la grande renommée et l’importance de la Raguse dans la deuxième moitié du 17éme siècle. Outre cela, Zmajević nous rapporte aussi, dans le préambule de l’épître, son aventure personnelle en nous racontant qu’il a été lui-même vif enterré à l’occasion de ce tremblement de terre sous l’autel sur lequel il célébrait la messe tandis que l’église de Saint Georges sur l’île homonyme, se trouvant devant Perast, fut complètement détruite.
L’auteur s’arrête un peu plus dans le détail aux explications de quelques particularités historiques, surtout en ce qui concerne la construction de l’abbaye bénédictine de Saint Georges et de la povéglia de Mileševo, comme aussi en ce qui concerne de nouvelles données biographiques de Zmajević. La personne de abbas de Perast, postérieurement de l’archevêque de Bar et du primas de la Serbie, est très compliquée et universelle. Il s’occupait de l’histoire
(Les Annales non-publiés de 1675), du recueillement des inscriptions classiques (indications chez Momsen, Suarez et Montfaucon) et de la collecte de la poésie populaire et artistique. Il fut mécène et menteur du peintre Kokolja, il fit ériger en 1678 une chapelle-mausolée avec un clocher extrêmement octagonal et il fit cadeau à l’église de Perast d’une série d’objets précieux (tels une croix, un ornat, etc). Surtout ,il faut faire ressortir le talent exceptionnel de Zmajević en ce qui concerne la langue nationale ce qu’il utilisa dans ses realizations scientifiques aussi bien que littéraires, aussi dans l’inscription de 1654, même dans les actes du synode diocésain de Spič de l’année 1674.

Keywords

Andrija Zmajević; Dubrovnik

Hrčak ID:

244835

URI

https://hrcak.srce.hr/244835

Publication date:

30.6.1970.

Article data in other languages: croatian

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