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Izvorni znanstveni članak

RELIEF PRÉROMAN, AVEC MENTION DU BIENHEUREUX THÉODORE, À BOL, SUR L`ÎLE DE BRAČ

Nikola Jakšić


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Dans la collection du couvent des Dominicains de Bol, sur l'île de Brač, est conservé un relief préroman, tympan de chancel ayant appartenu à l'église de St-Jean-Baptiste - de modestes dimensions - qui était située au milieu de la presqu'île de Glavice, à proximité du couvent des Dominicains construit ultérieurement. Le relief représente un motif préroman classique, deux oiseaux se faisant face sous la croix, avec, au pied, une inscription conservée mentionnant le bienheureux Théodore. Contrairement aux précédentes considérations qui dataient ce relief du XIe siècle, l'auteur propose un point de détermination chronologiquement bien plus ancien - au plus tard le milieu du IXe siècle - trouvant dans ce relief beaucoup de ressemblances avec le tympan du chancel ayant appartenu à l'église détruite de Ste-Marie de Bijaći, près de Trogir qui, dans les documents historiques, apparaît au milieu du IXe siècle. De plus, l'auteur attribue les deux reliefs au même atelier de tailleur de pierre. En considérant le culte de St-Théodore en Dalmatie, l'auteur envisage la possibilité d'un culte d'un saint local de ce nom dans les environs de Split, supposant qu'il s'agit du dernier évêque Théodore d'après un écrit du XVIe siècle, Historia Salonitana Maior, dans lequel il est dit que le dernier évêque salonitain, qui se nommait Théodore, périt dans les ruines de Salone à l'époque de la destruction de cette ville par les Avars et les Slaves, en 623. Dans l'actuelle historiographie croate la chute de Salone est, d'après l'archéoloque F. Bulić, datée de l'an 614 mais cette date est, depuis peu, sérieusement mise en doute par de nouvelles trouvailles archéologiques, selon lesquelles les événements tragiques pour la cité ont dû se dérouler en 620. L'auteur désire donc réhabiliter la donnée provenant de l'Historia Salonitana Maior, qui mentionne l'an 625 comme date de la destruction de la ville, car cette date concorde avec les indications archéologiques sur l'invasion avaro-slave, d'après l'état actuel des recherches. Les détails sur la mort du dernier évêque salonitain, Théodore, sont conservés dans le même écrit, étroitement liés à la date réhabilitée; ils peuvent donc être considérés comme véridiques. Au cas où les renseignements sur la mort de l'évêque seraient exacts, l'auteur considère que dans l'évêché salonitain son culte devait donc s'être instauré et, ceci, parmi les habitants qui avaient échappé à la catastrophe. Comme nous le savons d'après d'autres sources, les réfugiés de Salone continuèrent leur existence sur les îles de la Dalmatie centrale, donc à Brač, et il est logique de supposer que le culte de saint Théodore sur cette île se rapporte au dernier évêque de Salone, et non au célèbre saint Théodore, protecteur de l'armée byzantine. De plus, sur la Glavica, à Bol, où l'on a découvert un tympan portant son nom, se trouvait, au Moyen Age, la résidence de l'évêque de Brač et de Hvar, qui est l'un des héritiers de l'évêché salonitain (par l'intermédiaire de celui de Split), et l'auteur suppose donc qu'après la catastrophe salonitaine, Je clergé qui a survécu s'est installé précisément là, sur les domaines de l'évêché, conservant le souvenir de l'évêque qui venait de succomber, honorant ainsi la mémoire de son oeuvre et de son nom, comme il l'avait fait précédemment pour les autres primats religieux salonitains.

Ključne riječi

Hrčak ID:

120486

URI

https://hrcak.srce.hr/120486

Datum izdavanja:

18.3.1985.

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