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LA PECHE ET LA TERMINOLOGIE ICHTYOLOGIQUE DE L’ILE DE HVAR

Šime Županović ; Split


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Dans les lignes qui suivent l’auteur a cherché à nous fournir quelques données sur l’état des pêcheries de l’île de Hvar au XVIe siècle et, en même temps, proposer une solution étymologique pour les noms de poissons employés dans la même région.
Selon les sources écrites, la pêche et les pêcheries de l’île ont connu au XVIe siècle un développement considérable. Les habitants en tiraient les moyens de subsistance assez importants. Aussi n’est-il pas étonnant que les promières oeuvres halieutiques de notre littérature aient vu le jour précisément à Hvar. Le poète croate Petar Hektorović (1487-1572) dans son poème »Ribanje i ribarsko prigovaranje« (Venise, 1568), le premier dans notre littérature, décrit la vie des pêcheurs, les coutumes, les techniques et, surtout, nous énumère un nombre relativement important de noms de poissons en usage à son époque. Un autre poète originaire de la même île, Marin Gazarović, décrit dans son oeuvre »Murat – gusar – razgovaranje morsko« (Vénise, 1623), d’une manière inspirée les conditions de vie des pêchaurs, la pêche au lamparo etc., en citant, lui-aussi, plusieurs nome d’animaux marins. Un grand nombre de ces ichtyonymes sont en usage de nos jours parmi les populations còtières. Ils sont considérés comme croates et populaires mais leur origine est à chercher dans le passé très éloigné.
En se prévalant du concours de plusieurs linguistes qui en ont traité, l’auteur a pu déceler dans ces dénominations les reliques des langues qui étaient autrefois parlées sur ce littoral en superposant les unes aux autres (langue de substrat méditerranéen, grec, latin, dalmate, slave et vénitien). Etant donné que des liens directs entre les Grecs et les Croate n’existaient pas, c’est le dalmate (langue romane prévénitienne) qui a servi d’intermédiaire pour ces éléments grecs qui font aujourd’-hui partie du patrimoine linguistique croate. Ces éléments, de l’avis de l’auteur, sont bien représentés dans les parlers populaires de l’île de Hvar. Le grec et le dalmate étant les langues des milieux urbains et le slave étant le moyen de ccomunication des nouveaux venus, il est logiques que dans ces rencontres linguistique logiques et motivations secondaires, d’étymologies dites »populaires« qui nous témoignent que les habitants insulaires ont commencé très tôt à s’occuper de la pêche. Peu à peu, le croate commença à supplenter les langues du substrat et la nomenclature ichtyonymique est de nos jours complètement croatisée quoique comportant un très grand nombre d’ichtyonymes d’origine alloglottique.
Les élément expliqués par l’auteur montrent avec quelle forces ces parties du vocabulaire insulaire sont attachées au sol où elles sont en usage. Si l’on prend en considération que l’élément vénitien est dû à la dominance de la Sérénissime qui durait plusieurs siècles, on en vient à la conclusion que les noms empruntés à cette langue sont relativement peu nombreux si on les compare aux ichtyonymes hérités des langues qui étaient en usage pendant la cohabitation des ethnies diverses avant la suprématie vénitienne. La nomenclature ichtyologique de Hvar nous en fournit un exemple éclantant.

Ključne riječi

Hrčak ID:

136027

URI

https://hrcak.srce.hr/136027

Datum izdavanja:

3.7.1987.

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