Izvorni znanstveni članak
Ce que cachent les labyrinthes: une lecture de L'Iris de Suse de Jean Giono
Daniela Ćurko
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L’image récurrente du labyrinthe dans le roman L’Iris de Suse pose la question du
sens d’une telle fréquence. Chaque dédale où se retrouve le héros Tringlot recèle
ses monstres qu’il doit (re)connaître et occire, chaque détournement du chemin
représente une étape au cours de laquelle son chemin de fuite – le héros Tringlot étant
un brigand en cavale fuyant ses anciens complices vers les montagnes du nord – se
mue en chemin initiatique. Au cours de ce chemin, le héros connaît la mort, l’amour
et le sacré. Les dédales successifs le mènent à la vérité en tant que dévoilement de ce
qui est la fin et la finalité d’un chemin devenu quête – vers cette énigmatique présence
qu’est l’Absente. L’Absente, signe polysémique plus que personnage de jeune femme,
a une vraie pléthore de sens – être sacré, essence, l’Autre, Être parménidien qui se
substitue à ‘l’or’ comme valeur absolue. Finalement, au lieu de subir l’errance dans
les méandres, le héros construit lui-même un gigantesque labyrinthe au bout duquel
il se libère des derniers monstres – ses poursuivants et le butin qu’il leur avait dérobé
– afin de revenir vers l’Absente, qui, immuable, insensible, incorruptible se trouve
au milieu de son chemin.
À la fin de ce parcours de labyrinthes, le héros du mouvement tend vers l’immobilité
de l’Absente, image de l’Être.
Ključne riječi
Hrčak ID:
74010
URI
Datum izdavanja:
1.4.2011.
Posjeta: 1.408 *