Izvorni znanstveni članak
La mère écrite de Barthes et Le deuil
Maja Vukušić Zorica
Sažetak
Le Journal de deuil de Barthes, lieu de rémanence (et non seulement de réminiscence), sous-entend l’établissement d’un rapport nécessaire au topos litt éraire de l’écriture sur la mère morte (Eurydice), et aussi au genre du journal, qui lui est « problématique »
depuis toujours (Délibération, Soirées de Paris). Le phénomène-Mère est exigeant – la comparaison avec Derrida, Saint Augustin et Mallarmé en dit long sur le problème fondamental de la littérarité, voire du rhétorique (de la « rhétoricité ») omniprésente de l’écriture. Elle met en valeur la solution barthésienne proprement inouïe – l’accueil du pathos au sein du Roman. Ce dernier devrait remplir trois missions – transcender l’égotisme, dire son pathétique propre et retrouver sa méthode dans l’Amateur. Barthes n’écrit pas un Mémorial - la mère écrite de Barthes voudrait être une mère réelle, et
trouve sa forme idéale et idéelle dans la fi gure de la petite fille. Le deuil est inexprimable, mais dicible. Or l’invocation du miracle de l’écriture et l’inauguration de cette «vie nouvelle» ne se réduisent pas au geste rhétorique car elles mènent à l’acception de la mort propre. Barthes redevient le petit garçon de la photographie de Kertész,
qui tient un chiot contre son coeur et clot son dernier livre achevé, La Chambre claire.
Ključne riječi
Barthes; Journal; deuil; Mère; rhétorique
Hrčak ID:
130152
URI
Datum izdavanja:
7.4.2014.
Posjeta: 1.593 *