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Xavier Bougarel ; Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Paris, France


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Dans la Yougoslavie des années 1980, les mémoires de la Seconde Guerre
mondiale ont été instrumentalisées pour alimenter les peurs et les haines
réciproques. En particulier, les nationalistes serbes ont qualifié de « génocide »
non seulement les massacres commis par les Oustachis entre 1941 et 1945, mais
aussi la situation de la population serbe au Kosovo. Cette instrumentalisation
politique du terme « génocide » ne peut être comprise sans revenir sur ses
définitions et ses usages au cours des décennies précédentes. Une telle mise en
perspective permet non seulement de mieux identifier l’origine de certaines
dérives sémantiques, mais aussi de voir comment s’articulent logiques
juridiques et logiques historiographiques d’une part, évolutions propres
à l’espace yougoslave et évolutions communes à l’ensemble du continent
européen d’autre part. Cet article revient donc sur la définition juridique du
terme « génocide » par les autorités yougoslaves dans la première décennie de
l’après-guerre, puis sur l’usage de ce terme par Vladimir Dedijer et son Odbor
za istraživanje građe o genocidu nad srpskim i drugim narodima Jugoslavije
d’une part, par certains représentants de l’Eglise orthodoxe serbe d’autre part.
Enfin, il s’intéresse à la généralisation de l’usage de ce terme au-delà des seuls
milieux nationalistes serbes à la fin des années 1980.

Ključne riječi

nationalisme; memoire de la Seconde Guerre mondiale; genocide; Vladimir Dedijer; Église ortodoxe serbe

Hrčak ID:

145950

URI

https://hrcak.srce.hr/145950

Datum izdavanja:

12.9.2011.

Podaci na drugim jezicima: engleski srpski

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