Acta Botanica Croatica, Vol. 1 No. 1, 1925.
Izvorni znanstveni članak
La végétation lithophytes sur les calcaires et les dolomites en Croatie
Ante Ercegović
; Hrvatska
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Diels a le grand mérite d’avoir été le premier qui nous fit connaitre les algues lithophytes de plus près. Bien que son ouvrage ait beaucoup de données et d’idées, il n’y a pourtant dernièrement que Bachmann qui ait continué le travail dans ce domaine des recherches biologiques.
Au mois de janvier 1923 par la bonté de M. le professeur I. Pevalek j’ai pu obtenir du material des algues lithophytes provenant de Podsused près Zagreb (Agram) et j’ai examiné ce material. Plus tard j’ai fait des recherches dans d’autres localités lithophytes en Croatie, c’est a dire dans ceux d’Oštrc près Samobor, de Zagrebačka gora, de Plitvice et de Plješevica en Lika. Les
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recherches ont démontré, qu’en général les formations des algues lithophytes sont répandues avec abondance en Croatie. Partout ou du rocher escarpé jaillit un peu d’eau, une flore lithophyte surabondante s’y trouve. Cette flore prospère également bien sur la pierre calcaire que sur la dolomite; mais sur les pierres éruptives je n’ai pas trouvé des lithophytes typiques. Au point de vue de l’étendue territoriale de l’abondance des formes et de la végétation luxuriante, les epilithophytes sont représentés le mieux. Les chasmolithophytes, c’est a dire les habitants de petites fentes de pierre, sont aussi très répandus, mais quant a la végétation luxuriante et l’abondance des formes ils demeurent en arrière. Les endolithophytes qui fondent la pierre et pénètrent sous la surface de la pierre, sont moins représentés territorialement, mais ils ne sont pas une apparition rare dans le karst croate
Les membres de la flore lithophyte sont presque exclusivement des cyanophycées. Ils en font une exception la Trentepohlia et quelques formes des chlorophycées peu connues jusqu’à présent On a trouvé a peu près soixante formes des cyanophycées, dont on a décrit comme des genres nouveaux: Lithocapsa îasciculata, Lithococcus ramosus, Croatella lithophyla, Voukiella rupestris et Pseudocapsa dubia; comme des espèces nouvelles: Chroococcus lithophilus, Croococcus spelaeus, Synechocystis Pevalekii, Gloeocapsa bifortnis, Aphanocapsa endolithica, Borzia susedana, Nostoc epilithicum, Nostoc ramosum, Tolypothrix fragilissima et Calothrix parva. Comme des variétés nouvelles sont représentées: Gloeocapsa alpina Brand var. polyedrica, Schizothrix cariacea Gom. var. endo- iithica, Schizothrix affinis Lemmer. var. epilithica, Schizothrix Heufleri Grunow var. incrustons et Tolypothrix Setschellii var. epilithica. Les formes sont examinées insuffisamment: Chroococcus spec., Gloeocapsa spec., Schizothrix (Hypheothrix) spec., Scyto- nema spec., Rivularia spec., la forme gomontioide et la forme cela- stroide. Ici il me faut remarquer, que les diagnoses nouvelles sont écrites »ad interim«, jusqu’à ce que nos connaissances de lithophytes soient plus étendues. Je vais citer les formes rares déjà connues d’autrefois: Chrococcus schizodermaticus West connu d'Angleterre et Afrique, Isocystis moniliformis Borzi d’Italie et Tolypothrix calcarata Schmidle de Carinthie.
Quelques formes sont généralement répandues dans les sociétés lithophytes. Ainsi Gloeocapsa alpina, Chroococcus litho- phylus, Gloeocapsa biformis, Gloeocapsa rupestris, Gloeocapsa Kiitzingiana, Scytonema myochrous et Calothrix parietina. Par égard a l’étendue verticale, les formes Scytonema myochrous et Calothrix parietina prévalent dans les régions basses: Chroococcus lithophylus et Gloeocapsa alpina du contraire prospèrent mieux dans les régions plus élevées. Parmi les lithophytes se trouvent quelques sociétés dont les éléments floristes apparaissent rarement séparément. Ainsi on a trouvé la société des espèces Nostoc ramosum, Gloeocapsa alpina var. polyedrica et Gloeothece fusco- lutea sur Oštre et Plješevica; la société des espèces Schizothrix coriacea forma f., Chroococcus spelaeus, Aphanocapsa flava et Scytonema spec. a été trouvée sur Zagrebačka gora et Plitvice. Les formes nouvelles trouvées dans un seul lieu sont : Synechocystis Pevalekii, Borzia susedana, Schizothrix affinis Lemm. var. epilithica, Tolypothrix Setchellii Collins var. epilithica, Tolypothrix fragilissima, Calothrix parva, Croatella lithophila, Voukiella rupestris, Litho- capsa fasciculata et Pseudocapsa dubia.
Quelques epilithophytes, par exemple Schizothrix Heufleri var. incrustans, s’inscrustent de sorte qu’ils forment une croûte sédimen- taire grise ou foncée. Cette croûte est parfois d’une grosseur de quelques centimètres et contient des restes des formations mortes. En fondant les endolithophytes creusent la couche de surface de la pierre et ainsi il se forme une mince croûte blanche de deux mili- metres qui renferme des algues vivantes. Les epilithophytes coopèrent donc a la construction et les endolithophytes a la déstruction de la pierre.
Le gîte lithophyte — rocher tres escarpé ou vertical conditionne pour la plus grande partie de l’an un manque d’eau, ce qu’on voit dans les particularités des gaines et des thalles. C’est que le plus grand nombre de chroococcacées démontre de remarquables différences de grosseur des gaines selon que l’eau afflue en abondance ou qu’y régné la sécheresse. Par conséquant »status siccus« de Brand et »status tumidus« ne représent pas une espèce particulière de Gloeocapsa alpina, mais c’est une apparition plus commune des cyanophycées, conditionnée par la sécheresse de la base. Le manque d’eau se montre aussi dans l’habitus du thalle lithophyte qui représente une ride très étroite et consistante en forme de fil dont les interstices ont étroitement rempli les chroococcacées aux cellules minces. Les formes en fil d’un coté les chroococcacées de l’autre montrent une physionomie particulière dont a tenu compte en discernant les différentes formations. Quelques formes p. ex Scytonema myochrous et Calothrix parietina apparaissent toujours où la lumière est plus ou moins forte. Ce sont les photolitliophytes. D’autres apparaissent toujours où la lumière est très faible, et cela dans des fentes fines (chasmolithophytes) où en dedans de la pierre (endolithophytes). Ce sont les skiolithophytes. A ce groupe appartiennent: Lithococcus ramosus, Aphanocapsa endolithica et Schizo- thrix coriacea var. endolithica. Les troisièmes formes sont évidemment euriphothe, elles apparaissent au dedans des fentes fines et dans les gros thalle des autres algues, ainsi qu’ à la surface de la pierre. Ce sont les fotolithophytes facultatifs. Les recherches ont démontré que les photolitliophytes ont des gaines colorées et multiples (secondaires et lamelleuses). Les Skiolithophytes en ont au contraire d’incolorées et homogènes. Les photolithophytes facultatifs varient en couleur et en structure du mucilage d’après la lumière ; à la lumière forte ils montrent »status coloratus« (des gaines colorées) et »status clausus« (des gaines multiples) ; dans l’obscurité »status solu- tus« et »status pallidus«. L’apparition donc de ces phénomènes n’est pas borné seulement a laGloeocapsa alpina, elle se trouve aussi parmi quelques autres formes lithophytes. Par rapport a la signification biologique nous pouvons expliquer ces dispositions comme des. régulateurs des circonstances photiques. Ces régulateurs devraient être fixé et c’est pourquoi les photolithophytes ne se trouvent pas à la lumière très affaiblie, où la couleur et la structure du mucilage réduiraient la lumière audesous du minimum vital nécessaire. Au contraire les photolithophytes facultatifs, dont la formation des gaines colorées et multiples n’est pas fixée et liée a l’espèce, peuvent apparaitre dans les circostances d’une lumière plus affaiblie. Puisque nous trouvons parmi quelques lithophytes la qualité de pouvoir changer les propriétés de couleur et de structure du mucilage par l’influence des facteurs extérieurs, je crois qu’on peut parler ici des acommodements photiques. L’apparition, que dans les espèces Schizothrix coriacea var. endolithica et Lyngbya aerugineocoerulea les gaines deviennent plus minces d’après la suivant profondeur de la pierre, est expliquée dans le sens d’une exploitation aussi large que possible de la lumière minime qui y pénétré. L’influence des facteurs extérieurs surtout de l’humidité et de la lumière sur la grosseur, couleur et structure du mucilage n’est pas toujours prise suffisament en considération dans les recherches de quelques formes des cyanophycées. C’est qui donna lieu à ce que des fautes se sont introduites aux descriptions de quelques formes. Les Gloeocapsa dermochroa Nàg. et Gloeocapsa punctata Nâg. p. ex. sont décrites comme deux espèces particulières, mais on reconnut que la première représente »status colo- ratus« et la seconde »status pallidus« de l’espèce Gloeocapsa biformis. Aussi pour la détermination des espèces des cyano- phycées il faut en première lieu observer les caractéristiques du premier ordre, c’est a dire la grandeur et la couleur des cellules, leur position dans la colonie et la possibilité de production du mucilage. Avant de prendre en considération les particularités du deuxième ordre, c’est a dire celles qui basent sur la grosseur, la couleur et la structure du mucilage, il faut tenir compte des moments écologiques et ne les perdant pas de vue décider, quelle est la valeur systématique de ces particularités.
Ključne riječi
lithophytes; les dolomites; Croatie
Hrčak ID:
151711
URI
Datum izdavanja:
31.12.1925.
Posjeta: 1.797 *