Filozofska istraživanja, Vol. 25 No. 1, 2005.
Izvorni znanstveni članak
De l`imitation a la distance L’Occident et le Japon chez Kuki Shuzo
Nabuo Kuôka
Sažetak
Au contraire de ses collègues japonais, y compris Nishida Kitaro ou Tanabe Hajime, Kuki Shuzo ne voulut pas lutter contre la philosophie européenne pour construire sa logique originale. II imita la logique métaphysique occidentale de manière à établir son identité à mi-chemin du Japon et d’Occident, et alla ainsi « de l'imitation a la distance ». À cela, deux types de rencontre furent nécessaires : l'une, avec la culture étrangère, et l’autre, avec sa propre tradition. Le premier type de rencontre se donne à lire dans des entretiens sur l'ici (le chic) avec Heidegger au cours desquels Kuki fut confronté aux limites de la compréhension conceptuelle. Néanmoins ce fut une rencontre vitale pour Kuki parce qu'elle le fit réfléchir sur la nécessite de la communication par concepts avec des sujets heteroculturels. Iki no kozo (La structure du chic) élucide, à ce sujet, la structure même de la rencontre en traitant de la culture traditionnelle du Japon. A l’égard du second type de rencontre, Kuki critiqua la « logique du néant absolu » nishidienne du point de vue de la contingence métaphysique. Le « néant absolu » ne faisant qu’un avec l’« être absolu » selon lui, ii était absurde de considérer la logique du néant comme exclusivement orientale. Ces rendez-vous conduisirent ainsi Kuki a une position qui ne se ramenait ni à l’européanisme ni au japonisme, mais a un « relativisme radical ». N'est-ce pas cette « logique de la rencontre » qui est la plus souhaitable dans le monde d'au- jour d’Hui ou déferle une mondialisation immodérée ?
Ključne riječi
imitation; distance; L'Occident; Japon; Kuki Shuzo
Hrčak ID:
202395
URI
Datum izdavanja:
16.3.2005.
Posjeta: 874 *