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Preliminary communication

La censure en tant que chimère typographique. John Milton et John Locke à propos des gestes

Béla Mester ; Hungarian Academy of Sciences, Institute for Philosophical Research, Budapest, Hungary


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page 211-219

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Abstract

L’objectif de cet article est de mettre en lumière quelques éléments tirés des écrits politiques de John Milton et de John Locke, en fonction de leur attitude à l’égard des différents médias. Dans son argumentation contre la censure, John Milton doit démontrer que toutes les anciennes instances de censure, citées souvent à son époque, peuvent être interprétées comme des exemples d’un autre phénomène. Cependant, John Milton reconnaît, en analysant les lieux communs dans la République de Platon ainsi que dans certains textes bibliques, la portée et la signification des formes nonconceptuelles, nonimprimées, nonverbales de communication ; il les décrit comme des signes d’un comportement enfantin, féminin ou inculte, comme des phénomènes sans importance d’un point de vue de liberté politique incarnée dans la liberté de la presse. La position de John Locke est la même. Je montrerai l’enchaînement des idées, similiaire à celui de Milton, dans ses ouvrages Deux traités du gouvernement et Lettre sur la tolérance, en focalisant mon analyse sur le concept d’adiaphora (les choses indifférentes).

Keywords

censure; oralité; ère typographique; Platon à propos de la censure; adiaphora; Areopagitica de John Milton; Lettre sur la tolérance de John Locke

Hrčak ID:

68510

URI

https://hrcak.srce.hr/68510

Publication date:

19.5.2011.

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