Skip to the main content

Original scientific paper

BILJEŠKE O STAROKRŠĆANSKIM I RANOSREDNJOVJEKOVNIM SPOMENICIMA NA OTOKU ŠIPANU SUR LES MONUMENTS PALEOCHRETIENS DE L’ILE DE ŠIPAN

Igor Fisković ; Zagreb


Full text: croatian pdf 9.793 Kb

page 5-29

downloads: 599

cite

Full text: french pdf 9.793 Kb

page 5-29

downloads: 247

cite


Abstract

Dans cet article sont indiqués les résultats des recherches effectuées sur les plus anciens monuments ecclésiastiques, et des découvertes de restes de constructions paléochrétiennes consacrées au culte dans l’île de Šipan, qui fait partie de l’archipel de Dubrovnik. Des restes, inconnus jusqu’à présent, des premiers siècles de la culture chrétienne viennent d’être découverts dans trois localités, grâce auxquelles l’île de Šipan, riche en monuments, s’inclut dans l’épais réseau des centres paléochrétiens de l’Adriatique du Sud.
L’église de St-Michel, isolée sur le littoral méridional de Šipan, avait été datée du XIIe. s. Sur la base de länalyse de l’architecture à moitié détruite, de ses parties caractéristiques et des fragments qui en ont été trouvés, l’auteur date le monument des VI–VIIe. s. et constate des modifications du XVe. s. C’est une basilique longitudinale exceptionnellement petite (5,5 x 2,7 m.) avec abside demi-circulaire, construite et voûtée à la façon habituelle de l’époque paléochrétienne en Dalmatie. Le linteau avec sa croix taillée en croux au milieu, la corniche extérieure de l’abside, en dents de scie, faite de morceaux de tuiles antiques, et le petit chapiteau de forme simple et d’exécution plastique assez ruste confirment une nouvelle datation. Il s’agit d’une très rustique basilique remontant à la dernière phase de l’art provincial paléochrétien. Sur les éléments et motifs de ce monument – situé loin des centras urbains – se découvrent certaines expressions de l’art byzantin qui régnait au VIe. s. Ainsi, l’origine de l’église détermine aussi, après cette époque, un art de haute qualité, avant l’apparition du préroman.
L’autre preuve de l’architecture du paléochrétien dans l’île de Šipan vient de s’établir grâce aux ruines de la chapelle de l’ancienne résidence d’été de l’Evêque de Dubrovnik (XVI e. s.) De la première basilique, est resté, dans son entier, le mur Nord avec ses ouvertures caractéristiques, la partie orientale de l’abside sous la voûte, et sa fenêtre centrale typique. Ont été aussi trouvés des fragments stylistiques de l’ancien mobilier de pierre (un linteau de type antique, deux croix taillées en creux et une mensa quadrangulaire de forme très ancienne) qui, de même que la disposition spatiale de l’église avec large nef allongée et abside semicirculaire, révèlent la période de maturité de l’architecture des Ve. et VIe. siècles en Dalmatie. Cette plus grande basilique était aussi, en tout cas, représentative, et, située sur un meilleur emplacement, elle fut restaurée après la dévastation que connurent la plupart des monuments du littoral balkanique à l’époque des Grandes Invasions.
La seconde phase du monument, découverte lors des fouilles archéologiques à l’intérieur de l’église, indique le style préroman. Vers le IXe. s., à l’intérieur de la basilique en partie détruite fut élevée une construction voûtée qui sUappuyait sur quatre piliers et pouvait supporter aussi la coupole centrale. A la même datation conduit aussi la trouvaille d’une transenne avec décor d’entrelacs et de perforations arrondies typiques pour le territoire préroman de Dubrovnik. Auteur de l’église, le cimetière du haut Moyen Age a été fouillé. Ainsi, à l’intérieur de la forme définitive de la construction du XVe. s., ont été constatées deux phases de début d’existence continue d’une église consacrée à la Vierge.
Des restes paléochrétiens ont aussi été trouvés dans la chapelle de St-Michel, contre le monastère roman bénédictin de Pakljeno. Le monument fut élevé au XIe. s. et appartient typologiquement à une forme développée d’églises de la Dalmatie méridionale avec coupole, et on vient de découvrir que l’autel était, d’après son type et les éléments qui le composent, paléochrétien. Il était formé de cinq colonnettes différentes, insérées dans la construction de l’autel élevé à l’époque de la rénovation du monument pendant la Renaissance. Lors de l’ouverture de cet autel, on constata que la plus forte colonne centrale en marble avec cavité pour les reliques de saints appartenait à une luxueuse ruine antique qui fut utilisée au VIe. s. comme partie d’autel d’une église paléochrétienne. Les autres colonnettes de pierre et une autre en marbre sont des fragments originallement paléochrétiens. La cinquième, exécutée spécialement, est paléochrétienne par la forme mais présente une ornamentation préromane d’entrelacs. De même, l’autel à cinq pieds permit de découvrir l’existence d’une architecture romaine et d’une troisième église paléochrétienne, située sur une localité inconnue de Šipan, d’où cet autel aurait été transporté dans ce monument intéressant du XIe. s.
Ce travail qui révèle de nouveaux monuments et ouvre la problématique de leur datation de leur détermination stylistique, est une contribution à la connaissance de l’art de la Basse Antiquité et des début de l’art médiéval dans les îles du Sud de l’Adriatique.

Keywords

Hrčak ID:

151076

URI

https://hrcak.srce.hr/151076

Publication date:

5.7.1971.

Article data in other languages: croatian

Visits: 1.853 *