Skip to the main content

Original scientific paper

Lopud et Koločep au XIIIe siècle

Josip Lučić


Full text: croatian pdf 9.606 Kb

page 81-111

downloads: 678

cite


Abstract

L’auteur recherche à la base des données provenant des archives les différents aspects de l’histoire de Lopud et de Koločep au 13ème siècle. Ces deux îles appartiennent dans le groupe des îles élephitiques, et elles se trouvent aux approches de Dubrovnik (Raguse) en Croatie (Yougoslavie).
Lopud s’appelait dans l’histoire Dalafota, Dalafotum etc. Les localités mentionnées en ce temps sont: Bisonus (elle répond à Šunj d’aujourd’hui), Pećice. La première est de provenance romane, la second de provenance slave. Parmi les objets de culture sont à mentionner les églises de S. Elie, S. Jean, S. Pierre et S. Nicolas lesquelles sont du style préromane (paléocroate). Ensuit viennent les églises de S. Sauteur, Sainte Marie de Šunj (de Bisono) et de Saint Maure.
Koločep s’appelait en ce temps Calametum, Calmota etc. Les localités quisont mentionnées: Castano (in Castano), Secan, Puncta (Punta). Elles sont de provenance romane. En ce temps sont registrées encore les églises suivantes: S. Georges (aujourd’hui sous l’invocation de S. Antoine)» S. Vite (aujourd’hui de S. Nicolas), S. Serge et l’église de l’Assomption. Ce sont ces églises qui appartiennent au style préromane (ou, comme nous les déterminons, au style paléocroate). Sont mentionnées encore les églises: S. Jean, S. Pierre, S. Michel.
Le métier principal des habitants était l’agriculture. Il y avait 16 familles féodales, 24 familles des routiers, 6 familles des artisans et prêtres auxquels appartenait la terre à Lopud. Parmi les propriétaires il y avait 7 habitants de Lopud. Les propriétaires agraires à Koločep étaient: 6 familles féodales, 8 institutions écclésiastiques, 2 prêtres, deux habitants de Koločep et un routier.
Seulement quelques-uns des paysans libres labourent la terre au moyen de son propre travail. Tous les autres agriculteurs donnent la terre à bail aux autres, pour le labourage. On donne à bail la terre: 1) à bail en argent (ad affictum), c’est-à-dire que l’amodiataire donne annuellement au propriétaire une some d’argent et toute la récolte reste au fermier; 2) à bail en nature, bail naturel (ad partem), ce qui veut dire que l’amodiataire donne au propriétaire une moitié de la récolte (ad medietatem). Cependant, une autre d’amodiation pouvait exister aussi, par ex. que l'amodiataire retient 2/3 ou 3/4 de la récolte et il donne, au contraire au propriétaire une troisième ou une quatrième. C’est ce qui arrive surtout quand le fermier doit planter la terre incultivée (ad pastinandum). Le propriétaire pouvait aider le fermier en lui donnant une parcelle de terre pour se construire une maison. En revanche, le fermier lui donnait d’autres rentes. C’est de cette relation que proviendra après la relation de paysannerie corvéable.
Un contrat a été conclu entre le fermier et le propriétaire et c’est ce contrat qui a été enregistré dans les livres de notaire. Dans ce contrat on été stipulés les droits et les devoirs du fermier. En tant que le main d’oeuvre apparaissent exclusivement les hommes libres, les amodiataires. On ne fait mention de serfs (servus). En ce temps-là, aucune terra dominicata, l’alodium ou, comme elle est appelée à Dubrovnik, carina, n’est pas mentionnée, c’est-à-dire la terre labourée par le féodal en sa propre régie n’existe pas. Existe aussi un certain nombre de petits paysans, propriétaires de terre. Etant donné que l’amodiation en argent est bien documentée, l’auteur pense que ça provient de l’influence de l’économie urbaine de marchandise et d’argent.
Outre de l’agriculture, les habitants de Lopud et de Koločep s’occupent de la production des fruits, de la foresterie, de la pêcherie, ils construisent les chaufours etc. Ils envoient ses enfants à l’apprentissage dans la ville. Dans la ville, quelques particuliers s’insèrent dans l’économie urbaine de marchandise et d’argent.
En ce qui concerne l’administration, les îles de Lopud de Koločep, y compris l’île de Šipan, faisait partie d’une comté (comitatus) auquel présidait comte provincial (comes insularum). Les devoirs de ce comte ont été exercés d’apres le statut de la ville de Dubrovnik. De sa compétence était aussi l’application des arrêtés du gouvernement ragusain qui concernaient le omaine de son comté.
Au 13éme siècle, pour quelque temps, existait aussi un comte à part pour l’île de Lopud.
L’onomastique démontre que les habitants de Lopud et de Koločep étaient complètement de nation slave. On y rencontre juste des noms de personne préslaves: Starogost, Radidrug, Bratoslav etc. Un seul reliquat romane Belle fait l’expection, et précisément à l’île de Lopud.

Keywords

Lopud; Koločep; XIIIe siècle

Hrčak ID:

244829

URI

https://hrcak.srce.hr/244829

Publication date:

30.6.1970.

Article data in other languages: croatian

Visits: 1.202 *