Synthesis philosophica, Vol. 20 No. 2, 2005.
Original scientific paper
LA SUBJECTIVITÉ SE LAISSE-T-ELLE NATURALISER? Réflexions issues de la lecture de Husserl
EDUARD MARBACH
Abstract
L’article est centré sur la distinction entre une naturalisation de la subjectivité au sens fort (assimilation de la vie subjective consciente à l’ordre naturel, spatio-temporel et causal du monde physique) et une naturalisation au sens faible (intégration de la subjectivité humaine dans l’ordre naturel du monde). Des réflexions méthodologiques et une analyse concrète de la conscience, inspirée de Husserl, conduisent au rejet de la naturalisation de la subjectivité au sens fort et à un plaidoyer en faveur de sa naturalisation au sens faible. Ces déductions sont fondées sur la distinction, méthodologiquement importante, entre une approche naturaliste et une approche phénoménologique. Le rejet de la naturalisation au sens fort est déterminé par une analyse phénoménologique de l’essentialité du vécu conscient, dont les structures ne sont pas tributaires de la singularité de telle ou telle réalité spatio-temporelle et causale, ce qui est observé sur l’exemple concret d’un souvenir.
Keywords
Hrčak ID:
2430
URI
Publication date:
20.12.2005.
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