Skoči na glavni sadržaj

Prethodno priopćenje

https://doi.org/10.21464/sp32104

L’incubation du mal : le mal en tant que problème de la pensée et de la pratique de l’Homme

Dario Vuger orcid id orcid.org/0000-0001-6842-0579 ; Ulica ruža 54, HR–10310 Ivanić Grad


Puni tekst: engleski pdf 389 Kb

str. 51-66

preuzimanja: 638

citiraj

Puni tekst: francuski pdf 389 Kb

str. 51-66

preuzimanja: 417

citiraj

Puni tekst: hrvatski pdf 389 Kb

str. 51-66

preuzimanja: 496

citiraj

Puni tekst: njemački pdf 389 Kb

str. 51-66

preuzimanja: 632

citiraj


Sažetak

Sur la trace des réflexions sur les crimes du nazisme de Hannah Arendt, ce travail thématise la relation des phénomènes du mal dans le monde contemporain au sein duquel une suite de problèmes qui ont été identifiés peuvent servir de contribution aux futures recherches. Arendt écrit sur le mal en étant confrontée à l’un des plus grands criminels nazis, Adolf Eichmann, qui a jusqu’à présent largement influencé la théorisation du mal. Pour la première fois, le mal est introduit dans le débat de manière cohérente comme problème de conscience, à savoir comme dialogue interne qui se comprend comme nature contemplative de notre action et qui fait de nous des personnes. Le mal est, sous la forme avec laquelle Arendt est confrontée, décrit comme banale, comme mal qui définit l’Homme sans faire appel à la conscience, comme un produit de la non-pensée. Ensuite, il est question de la simple exécution de l’opération où le mal est global, et le fait même individuel. Un tel mal peut être décrit comme un mal radical qui se produit par le biais d’une complète assimilation de l’individu au système de production, de bureaucratisation, d’industrialisation où le Je s’adonne à la volonté du processus qui reste méconnu. C’est dans cette horizon que le mal est incubé dans des lieux de conflits mondiaux et témoigne de lui à travers la représentation des médias qui, par une politique suggestive, créent des topographies du mal, et qui, par leur constitution, nous privent de l’obligation d’observer nos propres actions à l’intérieur de l’axe du mal et du bien car le quotidien est privé d’opérateurs avec lesquels nous pourrions effectuer cela de manière sûre, ce qui pourtant nous éviterait de tomber dans le discours du conservatisme ou dans d’autres traditions électives qui ne répondent pas à la lutte politico-sociale de technosphère dans laquelle nous vivons. En effet, le mal a son fondement ferme dans la métaphysique et il est absolument soumis au débats de la justice (à la mystification sociale du bien) et à la peine (au mal justifié), mais cela ne signifie pas que le mal commence et finit dans une immobilité catégorique au-delà du monde en mouvement. Le mal est une situation fluctuante de tourments au sein d’une liberté que nous avons créé afin d’y échapper. À l’instant où l’on règle ses comptes avec l’histoire immédiate, il est nécessaire de rendre contemporain la pensée sur le mal en tant que phénomène, objet incontournable de chaque pratique qui tend à dépasser les injustices concrètes de notre situation spirituelle historico-mondiale.

Ključne riječi

mal; Hannah Arendt; pensée; pratique; incubation; déplacement

Hrčak ID:

190381

URI

https://hrcak.srce.hr/190381

Datum izdavanja:

23.8.2017.

Podaci na drugim jezicima: engleski hrvatski njemački

Posjeta: 4.583 *