Izvorni znanstveni članak
L’oubli dans le fondement de la déchéance et du kitsch chez Heidegger et Kundera
Saša Horvat
orcid.org/0000-0003-1968-8688
; Split, Croatia
Sažetak
Dans cet article, nous tâcherons d’analyser la relation entre le phénomène de kitsch et celui de déchéance (Das Verfallen) puis, en conséquence, le phénomène d’oubli dans la vie quotidienne de l’homme. Nous analyserons le phénomène de kitsch à travers l’oeuvre du romancier Milan Kundera (1929–) et son roman L’Insoutenable légèreté de l’être (1984). Nous essayerons de montrer, à l’aide de la méthode de comparaison et de synthèse, que la position de Kundera sur le kitsch, en tant que phénomène qui aide à oublier la face de la mort, trouve sa confirmation philosophique dans le phénomène de déchéance introduit par Martin Heidegger (1889 – 1976) dans L’Etre et le temps. Enfin, nous essaierons d’expliquer à travers lesdits phénomènes, d’une part, les liens et les interrelations d’une oeuvre d’art telle que le roman et un système philosophique. D’autre part, nous tenterons de montrer que le phénomène qui se produit à travers le kitsch et la déchéance est celui de l’oubli de la mort. Si, comme l’affirment Heidegger et Kundera, le kitsch et la déchéance sont ce qu’il y a de plus proche dans la vie de l’homme, la question clé de notre examen s’impose toute seule : l’oubli de la mort est-il un moment fondamental du quotidien ?
Ključne riječi
oubli; mort; kitsch; déchéance; quotidien; Martin Heidegger; Milan Kundera
Hrčak ID:
120140
URI
Datum izdavanja:
17.2.2014.
Posjeta: 3.392 *