Preliminary communication
L’université: un lieu de formation de ceux qui réussissent ou de ceux qui réfléchissent ?
Janez Vodičar
orcid.org/0000-0002-8661-1077
; University of Ljubljana, Faculty of Theology, Ljubljana, Slovenia
Abstract
La connaissance est devenue une ressource que la société moderne souhaite de plus en plus exploiter sur le marché de la compétitivité. L’une des premières exigences figurant sur la liste d’évaluation est l’utilité et la compétitivité du profil des diplômés sur le marché du travail. Le processus de Bologne, qui visait à rendre l’université moderne capable de préparer l’étudiant moderne à entrer sur le marché du travail, n’a pas, d’après l’avis de beaucoup de chercheurs, atteint cet objectif. Malgré davantage de moyens investis dans l’enseignement supérieur, la société de la connaissance est de plus en plus hors de portée. En outre, l’université moderne est confrontée à de nouveaux défis méthodologiques et technologiques dans le processus d’enseignement. Doit-on reconnaître la recherche anthropologique de M. Wesch sur le nouvel homme de l’« internet » lequel non seulement emprunte un chemin différent vers la connaissance, mais définit également cette connaissance d’une manière différente ? La discussion montre que le changement méthodologique n’est pas suffisant ; nous avons plutôt besoin de réévaluer aussi bien la connaissance que les rôles de l’étudiant et de l’enseignant. L’une des solutions réside dans une nouvelle communauté d’enseignants et d’universitaires, portée par l’imagination, dont le mode de travail et de vie est la coopération.
Keywords
université; processus de Bologne; enseignement; connaissance; imagination; Konrad Paul Liessmann; Michael Wesch
Hrčak ID:
119715
URI
Publication date:
17.2.2014.
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